C’est avec bonheur que mes filles et moi avons accueilli ces deux livres écrits par Rose-Line Brasset. La série Juliette fait partie maintenant de nos incontournables familiaux, tant en format bande dessinée que format roman. Lors d’une critique précédente, j’indiquais que le roman Juliette à Mexico avait reçu un accueil mitigé de la part de ma plus grande, mais depuis, elle a eu le temps de grandir et de le relire. C’est donc avec grande joie qu’elle a commencé Juliette en Suisse. Mais débutons avec la bd, qui a été dévorée en une heure seulement.
Comme toutes les bandes dessinées de cette collection, Juliette à Québec est en fait une version illustrée du roman du même nom. On retrouve les mêmes personnages, sous les mêmes coups de crayons de couleurs d’Émilie Decrock et l’histoire est scénarisée par Lisette Morival. Comme le personnage principal Juliette, vit à Québec, mais fait très souvent des voyages, on la suit habituellement dans des aventures un peu partout sur la planète, avec sa maman Marianne. Mais cette fois-ci, l’histoire se passe dans sa ville natale, en hiver, dans les belles rues du Vieux-Québec et de son carnaval. Plusieurs choses surviennent en même temps : la maman qui se retrouve à l’urgence à cause d’un malaise, Juliette qui est hébergée chez sa meilleure amie Gina, son histoire d’amour qui se développe avec Gino (on est aux balbutiements), un ami d’école très fatigué et qui accède à une tour à bureaux après les heures d’ouverture, une poursuite en voiture de police et une enquête menée par les 3 amis (Juliette, Gina et Gino). Tout ça en découvrant le Vieux-Québec et quelques attractions, comme le palais de glace, le Bonhomme Carnaval, la patinoire de la Place d’Youville, le château Frontenac, les plaines d’Abraham et j’en passe.
L’histoire se lit facilement et donne l’impression d’être dans un film. Il y’a de l’action, des intrigues, un peu de tension et des beaux liens d’amitié et d’amour entre les différents personnages. La meilleure amie de Juliette, Gina, est le seul personnage qui m’a un peu agacé à cause de ces très grands préjugés. Au moins, elle finit par reconnaître qu’elle avait tort à propos d’un autre personnage et finit même par en être impressionnée.
Ma fille a beaucoup aimé cette bande dessinée, qu’elle a lu en un trait et qu’elle reprend une fois de temps en temps depuis, pour le plaisir d’en relire des passages. Personnellement, c’est mon histoire préférée de la série Juliette.
Dans Juliette en Suisse, notre protagoniste, comme le nom du roman l’indique, se retrouve en Suisse. Cette fois-ci, ce n’est pas pour suivre sa mère journaliste, mais bien pour un voyage scolaire avec toute sa classe. Loin de sa mère, Juliette s’attend à vivre un voyage vraiment différent, mais elle ne pensait certainement pas avoir à devenir détective, en compagnie de son amie Gina et son amoureux Gino (pour vrai celle-là, je ne m’habitue pas aux noms si semblables). On se promène au travers la visite d’un musée, du ski alpin dans les Alpes, des promenades en bus dans les montagnes pour se rendre à l’Auberge Les Dents du Midi, nommée en l’honneur d’un petite chaîne de montagnes. Alors que ce voyage devait être fait de découvertes, de ski alpin, de fondue au fromage et de chocolat, des objets se mettent à disparaître, beaucoup d’objets. C’est ainsi que Juliette s’investie dans une enquête.
Fidèle à ses habitudes, l’autrice profite de ses romans pour fournir aux lecteurs plusieurs informations sur le pays où se trouve l’histoire. D’ailleurs, celle-ci se lit très bien et encore une fois, les intrigues s’entremêlent au reste du roman avec fluidité. Ma grande fille et moi l’avons beaucoup apprécié. Autant je me rappelle avoir été assez critique à la lecture de Juliette à Mexico, autant maintenant, je suis attachée aux personnages et j’ai hâte d’en savoir davantage.
Merci beaucoup aux éditions Hurtubise de nous avoir offert cette chance de découvrir les dernières aventures de Juliette. C’était un grand plaisir de la suivre à Québec et dans les Alpes suisses. Pour les 9 à 12 ans environ.