J’ai peur.
Et je sais que mon cœur va avoir tellement mal. Et mes bras seront tellement vides.
Déjà deux ans que tu es le petit garçon à maman, mais pas juste un peu là, parfois on semble ne former qu’un.
Le désespoir se voit dans tes yeux quand tu cherches ta maman. Quand tu te fais mal, quand tu te réveilles, quand tu es fatigué, quand tu es heureux, quand tu es fier… À chaque émotion, tu cherches maman des yeux.
Chaque après-midi et chaque soir tu t’endors dans mes bras, et ça nous fait du bien. Tu me laisses te flatter, te dire à quel point je t’aime et que je suis bien avec toi.
J’aime que tu aies besoin de mes bras. J’aime savoir que je fais du bien à un petit être, à mon petit être.
Cette proximité nous a donné la meilleure des relations durant ces deux années. Je dis que tu as besoin de maman, mais maman a tellement besoin de toi aussi.
Par contre, je te promets de ne pas te retenir à moi quand tu seras plus indépendant. Mais sache que si tu as toujours ce besoin de savoir ta maman proche, je serai toujours là pour te serrer contre mon cœur.
Et cela, même rendu à l’âge adulte. Je suis là aujourd’hui et pour toujours mon petit amour.
Je me sens privilégiée d’avoir cette proximité avec toi.
Quand tu n’auras plus besoin de mes bras, j’aurai assurément de la peine, mais je me concentrerai sur le positif que ça m’a apporté, et sur le fait que ça veut simplement dire que tu grandis et prends ton indépendance.
Je t’aime mon bébé et quand tu en auras besoin, mes bras seront toujours pour toi.