famille

Je crois que ma famille est terminée

Quatre. C’est un beau chiffre, non ?

Papa, maman et deux enfants.

Un enfant pour chaque parent quand les enfants ont besoin de nous. 

J’étais vraiment convaincue que ma famille n’était pas complète. Que j’aurais une dernière chance d’allaiter, une dernière chance de donner tout ce que j’ai, et plus encore, pour un petit être !

Mon petit être. Notre petit être.

Finalement, j’ai peut-être changé d’idée.

En ce moment, ma vie, je l’aime. Plus que ça même. Je l’adore. Je suis vraiment bien, je suis heureuse, pour moi, c’est la vie parfaite. 

J’étais convaincue que ma famille n’était pas complète, mais maintenant que je réalise que ma vie est belle, je me demande : pourquoi changer ça ?

Mes enfants s’entendent tellement bien ensemble. Je crains que s’ils ont un nouveau petit frère ou une nouvelle petite sœur, leur chimie change.

Quand les deux enfants ont besoin de leurs parents, on peut se concentrer chacun sur un enfant et ne pas être débordé. 

On m’a souvent dit qu’une famille, c’est l’idéal à quatre. Pour l’auto, les sorties… Je haïssais ça me faire dire ça. Ce n’est pas la logique qui va décider combien d’enfants j’ai.

Finalement, je commence à trouver que, oui, ça compte dans la balance. 

Je commence donc à en conclure que quatre, c’est peut-être un beau chiffre. Un beau chiffre pour une famille, pour ma famille.

J’accepte peu à peu tous les petits deuils de ne plus avoir d’autre bébé. L’important, c’est que je suis très bien avec la décision qui se dessine. 

Je vais me concentrer encore plus sur mes deux petits hommes et mon mari, et sur moi, bien sûr.

Caroline Ouimet signature
Karelle signature

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