J’ai appris l’existence du Black Friday il y a maintenant plus de 10 ans lors d’un séjour à New York. J’y étais allée avec une amie (coucou Myriam) pour faire un voyage de magasinage et surtout, voir la Grosse Pomme sous ses décorations de Noël. J’avais manqué cette journée d’une semaine, celle-ci ayant toujours lieu le dernier jeudi de novembre, mais le guide touristique qui nous accompagnait m’avait parlé de la folie entourant cet événement dont j’entendais parler pour la première fois.
Petite histoire du Black Friday…
Dans la presse, le terme apparaît pour la première fois dans un article de 1951. Il désigne alors, pour les employeurs, le long week-end que prennent leurs employés. Ils ont ainsi un jour de congé le vendredi, ce qui provoque des bouchons conséquents sur les routes. Les policiers utilisent aussi l’expression « Black Friday » pour désigner leurs heures supplémentaires durant ce week-end de festivités.
Quelques années plus tard, les achats du lendemain de Thanksgiving permettaient de sortir « du rouge » et donc d’écrire à l’encre noire les nouveaux chiffres positifs, d’où l’expression de « vendredi noir » – Source
C’est dans les années 1970 que les enseignes américaines décident d’adopter cette expression pour désigner le début des achats de Noël. Au cours de ce vendredi, les boutiques et magasins lancent des périodes de soldes pour cibler les consommateurs à la recherche des meilleures rabais.
Lorsque le mouvement du Black Friday est arrivé au Québec en 2013, ce fut la folie! Je me souviens que la première année, plusieurs commerçants offraient des cartes-cadeaux aux premiers clients sur place. Je n’avais pu en profiter puisque je travaillais, mais je m’étais bien promis de me reprendre l’année suivante.
En 2014, j’ai pris congé et je suis arrivée à 7h à la Place Rosemère (mon centre commercial préféré) pour faire la file chez H&M. La boutique offrait des cartes-cadeaux allant de 20$ à 300$ aux 100 premiers clients. Mon père m’avait rejoint pour en avoir une à son tour et c’est devenu pratiquement une tradition pour lui de m’accompagner les années suivantes. Pendant 2 ou 3 ans, il a fait la file avec moi pour que je puisse accumuler un maximum de cartes-cadeaux. C’était notre journée père-fille et même s’il n’avait jamais aimé le magasinage, il prenait plaisir à tenir mes sacs et observer les foules se déplacer pour faire des affaires d’or.
Chaque année depuis, je prends congé du travail pour profiter au maximum de cette journée. C’est ma journée à moi. C’est pratiquement l’une des seules fois de l’année où je vais dans un centre commercial. Je préfère toujours acheter mes vêtements au Village des Valeurs pour une fraction du prix. Et je ne vais que dans mes boutiques préférées en cas d’occasion spéciale. Mais la journée du Black Friday, c’est mon moment de l’année. Celui où je me gâte, celui où je pense juste à moi. Où je profite de cette journée pour me faire plaisir, sans culpabilité.
Il n’y a que deux événements qui m’ont fait rater cette journée. Ma fracture à la cheville, 4 jours avant le Black Friday en 2018 et la pandémie en 2020. Mais force est d’admettre que le mouvement s’est un peu essoufflé au cours des dernières années. Les offres sont toujours aussi intéressantes, mais il n’y a plus de cartes-cadeaux pour les premiers clients. L’achalandage s’échelonne plutôt sur la journée et même la fin de semaine puisque maintenant certains soldes perdurent jusqu’au dimanche. En plus de revenir en force le lundi avec le Cyber Monday.
Mon plaisir demeure toutefois intact. Ma journée de congé est planifiée au travail depuis un mois déjà. J’ai hâte de déambuler dans les allées un chocolat chaud ou un smoothie à la main. Je me gâte toujours avec un pretzel bien chaud pour dîner et je retourne à la maison vers l’heure du souper. Je passe donc l’équivalent d’une journée de travail à me promener, faire le tour des boutiques. J’achète aussi la plupart de mes cadeaux de Noël en plus de mes achats personnels.
Mes classiques?
Le solde annuel chez Bath&Body Works qui offre trois produits gratuits à l’achat de trois. J’en profite pour faire une razzia dans les chandelles et les bouteilles de savon à main. J’aime aussi aller fouiller chez H&M ou Zara pour me trouver une tenue pour les Fêtes. Soja & Co est aussi souvent un incontournable (je rêve d’une boutique à Rosemère). Lorsque le trafic du matin est passé, je prends parfois la route vers le Carrefour Laval pour visiter les boutiques qu’on ne retrouve pas à la Place Rosemère.
L’année passée, j’ai instauré un nouvel arrêt obligatoire, La Maison Lavande. C’est à cet occasion que l’entreprise que j’aime d’amour offre habituellement 30% de rabais. Ça vaut vraiment la peine d’en profiter. Je suis d’ailleurs déjà en train de préparer ma liste d’incontournables à acheter.
C’est aussi souvent au Black Friday que je vais chez Videotron renégocier mon forfait cellulaire ou me procurer un téléphone plus récent.
Je documente souvent ma journée en storie sur Instagram, tu peux venir me suivre juste ICI si tu as envie de vivre ça un peu avec moi.
Et toi, aimes-tu la journée du Black Friday?