Après avoir connu le succès avec trois romans mettant en vedette le personnage de Fabienne, une femme autiste, Mélissa Perron fait un virage radical dans son dernier ouvrage, intitulé Le retour de l’oie blanche. Te dire à quel point j’avais hâte de l’avoir en main! Après avoir dévoré sa trilogie, j’étais impatiente de découvrir vers quel univers Mélissa allait nous transporter.
Dans Le retour de l’oie blanche, l’autrice narre l’histoire singulière de Will, un individu né d’une tragédie et élevé dans un quartier défavorisé, dont la vie s’éteint à l’âge de 32 ans dans une sombre ruelle. Cependant, à son réveil dans l’au-delà, il se voit confier d’importantes missions, accompagnées de la promesse que cela pourrait être sa chance de revenir sur Terre.
Je t’avoue que je n’étais pas certaine d’aimer ça. Je ne suis pas amatrice des histoires qui parlent de l’au-delà et de ses mystères. En grande rationnelle que je suis, si le livre avait été écrit par un auteur ou une autrice inconnue, je ne sais pas si j’aurais poursuivi ma lecture. Mais connaissant l’étendue du talent de Mélissa, je me doutais bien qu’elle finirait par piquer ma curiosité au fil des chapitres.
Et c’est évidemment ce qui s’est produit. Je te l’annonce même tout de suite, j’ai terminé le livre en larmes. Les gros sanglots et tout… J’ai été touchée, bouleversée et surtout émue de trouver un certain réconfort dans cette lecture.
L’univers de l’au-delà imaginé par l’auteure est fascinant, dévoilant un monde riche en mystères et en événements marquants. À travers le personnage de Will, nous plongeons dans le domaine des rêves et découvrons comment les défunts ont la capacité d’envoyer des signaux à leurs proches restés sur Terre. De plus, nous sommes témoins des décisions cruciales qu’il doit prendre, déterminant qui demeure dans l’au-delà et qui est autorisé à retourner poursuivre sa vie terrestre. Je tournais les pages lentement, savourant chaque passage qui me sortait de ma zone de confort. J’ai même trouvé quelques similitudes entre ma vision de l’au-delà et la sienne. Comme quoi cet univers fascine les gens depuis toujours!
Beau clin d’oeil à Fabienne, personnage principal de sa première série, dans l’un des chapitres. Et que dire de la métaphore des lucioles, une belle idée douce et un peu triste qui implique de terminer le paragraphe les yeux dans l’eau.
J’ose croire que c’est une fois de plus le premier tome d’une possible trilogie? Certains sujets et surtout certains personnages auraient mérité qu’on s’y attarde un peu plus longuement. En d’autres mots : j’en aurais pris plus! Mais c’est ce qui arrive lorsqu’on lit un roman de Mélissa. On anticipe déjà le moment où l’on devra tourner la dernière page et faire le deuil de son univers.
Encore une fois, je m’incline devant son talent immense, sa plume sensible, qui fait du bien et surtout, sa facilité à nous faire découvrir de nouvelles choses.
Le retour de l’oie blanche mérite facilement une note de 4.8/5 et je te conseille vivement de l’ajouter à ta liste de lecture le plus rapidement possible. Pour ma part, je l’ai déjà prêté à une amie, question de la faire tomber sous le charme de sa plume.
Merci pour ce magnifique moment de lecture Mélissa, c’est toujours un grand priviliège de te lire.
Merci aux éditions Hurtubise pour la copie de presse.
Pour commander Le retour de l’oie blanche, c’est ICI.
Crédit photos : Florence Brunet-Doré (Petite anecdote : c’est celle à qui j’ai prêté le livre, avant même de penser que ça prendrait une photo pour illustrer l’article)