40 ans

Les choses qu’on réalise à 40 ans

Vieillir me terrifie depuis déjà au moins une décennie. J’ai eu un choc lorsque j’ai eu 30 ans, et un plus grand encore lors de mes 40. J’ai beau me faire dire pratiquement toutes les semaines que je ne fais pas mon âge, chaque jour qui passe contribue à mon vieillissement et je ne trouve pas toujours ça facile comme constat. On réalise des choses à 40 ans, ça doit venir avec la sagesse, j’imagine?

J’ai donc eu envie de te partager quelques-unes de mes réflexions suite à mon entrée dans la quarantaine.

Je suis contente d’avoir vécu ma jeunesse à fond

Je n’en suis pas nécessairement fière, mais j’ai commencé à sortir dans les bars dès l’année de mes 17 ans. D’abord avec des fausses cartes, ensuite en devenant amie avec les portiers de mon bar préféré. J’ai dansé sur les comptoirs, j’ai frenché des inconnus, j’ai eu des “one night”, j’ai tenu les cheveux de mes amies qui étaient malades, j’ai profité au maximum de ces années. Ça explique sans doute pourquoi j’avais des notes désastreuses à l’époque du cégep, mais je ne changerais pratiquement rien à ce passage. Aujourd’hui, je n’ai pas l’impression de ne pas avoir assez profité de ma jeunesse.

Avoir un enfant jeune, ça peut être une très bonne idée

Évidemment, si je n’avais pas vécu 2 ou 3 années de party, je ne dirais peut-être pas la même chose. Je crois qu’il est important de vivre certaines expériences avant d’arriver dans un monde de responsabilités auquel on peut difficilement échapper une fois entré. Par contre, à 24 ans, j’avais envie de cet enfant et je me sentais prête. Avec le recul, je ne l’étais sans doute pas vraiment, mais à ce moment-là, j’ai décidé de foncer et c’est la plus belle chose qui m’est arrivée.

Je n’ai pas à attendre que tout soit parfait avant de me lancer.

On pense à tort que pour avoir un enfant on doit réunir toutes les conditions afin que ce soit parfait. C’est faux. Il n’est pas oblogatoire d’avoir une voiture familiale, une maison et des milliers de dollars dans son compte de banque pour décider de fonder une famille. Une relation solide, beaucoup d’amour à donner, et une conviction qu’on sera le meilleur parent possible, ça fait la job. Si j’avais attendu de tout maîtriser sur le web, Folie Urbaine ne serait même pas encore lancé. Je suis devenue éducatrice à la petite enfance AVANT même d’avoir mon diplôme. Parfois, la vie met des choses sur ton chemin et tu les attrape au lieu de les contourner.

Je suis contente de ne pas avoir eu de maison les 5 premières années de vie de mon fils.

Nous étions en appartement quand mon fils est venu au monde. Nous avons occupé celui-ci jusqu’à ses 5 ans et je referais exactement la même chose. Nous en sommes à notre 2e maison et ça nous tient vraiment très occupés. Entre le ménage, l’entretien du terrain, les réparations et tout ce qui compose le quotidien avec un domicile qui nous appartient, je réalise que si j’avais eu une maison au moment de la naissance de mon fils, j’aurais été beaucoup moins présente. J’ai pu passer du temps de qualité avec lui en allant au parc plutôt qu’en le laissant jouer seul dans la cour pendant que je ramasse les feuilles. J’ai pu être 100% présente à ses côtés sans m’en faire à propos de la galerie à repeindre, la neige à souffler ou le bois de foyer à rentrer. Je suis très fière d’être propriétaire, nous avons travaillé fort pour ça, mais je suis vraiment heureuse d’avoir pu profiter au maximum des 5 premières années de vie de mon fils. Ce sont les plus importantes, selon moi.

Il n’est pas trop tard pour mettre de la crème solaire et prendre soin de sa peau, mais vaut mieux plus tôt que tard.

J’aime prendre soin de moi depuis toujours, mais j’avoue qu’avoir un blogue lifestyle et la chance de découvrir des entreprises qui ont le bien-être à coeur, ça aide encore plus à le faire. Crème de jour, de nuit, anti-âge, raffermissante, lissante…c’est un monde de possibilité qui s’est ouvert à moi. J’aurais aimé qu’on me dise plus tôt que le salon de bronzage c’est dangereux pour la peau. Qu’on me dise que dès 20 ans, c’est important de bien se nettoyer le visage et d’utiliser les bons produits. Heureusement, maintenant que j’ai 40 ans, grâce à mes séances de photorajeunissement chez Espace Mawaii et l’utilisation quotidienne de vrais bons produits pour la peau, je peux corriger certaines mauvaises habitudes et essayer de donner à ma peau ce qu’elle a manqué. Il n’est jamais trop tard pour le faire, mais comme j’aimerais revenir en arrière pour débuter plus vite.

À 40 ans, on n’est plus aussi préoccupé par ce que les autres pensent

J’ai hésité à l’écrire celle-là. Parce qu’elle n’est pas acquise à 100%. J’accorde encore parfois trop d’importance à ce que les autres vont penser. J’en perd du temps à me poser 1001 questions et à craindre les réactions et l’opinion des autres. Surtout que ma confiance en moi a toujours été facilement ébranlable puisqu’elle a été très dûrement acquise. Avec la ménopause qui se pointe dans le rétroviseur, mon corps qui subira encore plein de changements, alors que je commence tout juste à être en harmonie avec celui-ci, c’est un défi constant de travailler sur soi pour s’accepter. Donc j’essaie de me rappeler qu’on s’en fou de ce que les autres pensent. J’ai espoir d’augmenter ce pourcentage au début de la cinquantaine.

C’est ce qui a de bien d’avoir plus de 40 ans, c’est que ces réflexions prennent plus de place, j’y accorde plus de temps. Même si je vis encore ma vie à 100 km/h (maudit que c’est difficile de ralentir) j’essaye d’être plus dans le moment présent. De me déposer. De ne pas trop me projeter. Mon chum dirait que j’en suis encore au tout début du processus, et il aurait raison.

Mais au moins l’idée fait son chemin…

Jennifer signature