C’était nouveau pour moi. J’avais l’habitude d’avoir des amants et de vite passer aux choses sérieuses. Malgré le fait qu’on se désirait, on était avant tout amis. On avait besoin d’un de l’autre. Ce n’était pas de l’amour. Non. C’était du respect et de la complicité. Des choses que je n’avais jamais vécues auparavant.
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Apprendre à être fière de soi
Je suis extrêmement fière de moi. Je sais que j’ai été dure envers moi-même, trop souvent. Mais j’apprends à apprécier ce que je fais de bien et non juste pointer du doigt ce qui me dérange. J’apprends à être avec moi-même comme je suis avec les autres et honnêtement, c’est le plus beau cadeau du monde.
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Poussière d’amour
Mais recoller des morceaux en cendres, c’est plus facile qu’on le pense, ça a l’air. En fait, combien de fois ma mère m’a dit d’arrêter de pleurer pour le gars à qui je n’avais jamais parlé, mais dont j’étais ô combien amoureuse.
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Moi et les autres, ce n’est jamais simple
Pour vrai, j’adore les contacts humains. Pour la fille ultra gênée que j’étais petite, ça semblait impossible que je finisse par avoir une facilité à entrer en contact avec les autres. À cette époque, j’étais de toute évidence invisible pour les autres. Il y avait toujours des personnes qui parlaient plus fort que moi, qui étaient plus extravagantes, qui se faisaient facilement remarquer.