Lorsque je me lève chaque matin, mon corps met près d’une demi-heure à se réchauffer. Je me plais à dire qu’un voleur aurait facilement le dessus sur moi en cas d’invasion à domicile matinale parce que je serais incapable de me sauver.
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Dépression : les relations
J’apprends à travailler sur moi, à apprivoiser cette bête qui m’habite, mais je ne peux pas la détruire, elle fait partie de moi et je dois simplement l’apprivoiser pour la contrôler.
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DÉPRESSION : Le centre de crise
Un soir, mes parents sont venus me chercher pour aller souper. C’était difficile de les voir s’inquiéter comme ça. Je ne suis pas capable de tout leur dire, pas comme je suis capable de le faire avec mon amoureux.
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DÉPRESSION : L’appréhension
Je savais que quelque chose clochait dans ma tête. C'est ma tête qui était malade et qui rendait malade mon corps. Mais j'avais la certitude qu'un arrêt de travail ou une thérapie, ce n'était pas nécessaire. J’étais sur qu'avec le temps j'irais mieux, mais non. Je n'ai pas écouté mon corps et il m'a lâché. J'ai dû me rendre au bout du rouleau pour accepter de l'aide.
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Les dominos
J’t’un domino, mais pas le jeu où les points comptent, plus la version où tu essaies d’aligner les dominos perpendiculairement sur un long trajet sinueux. Ce jeu où tu passes beaucoup trop de temps à les coller sur des espaces réguliers pour finalement donner une pichenotte sur le premier et les regarder s’écrouler les uns sur les autres. Chaque domino en fait tomber un autre sans se soucier de qui va atténuer sa chute.