Quand on est en crise, qu’on sent dans tout notre corps que ça ne va pas, que la peur est présente sur chaque parcelle de notre corps. Qu’on comprenne ou pas ce qui a déclenché celle-ci. On est plus que vulnérable. On est sous l’emprise des idées noires qui semblent être la solution magique.
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Un appel, chaque matin
. Le fait de lui parler chaque matin est une tradition que je ne suis pas prête à arrêter. J’ai passé ma vie à craindre de perdre mon père. La maladie est dans nos vies depuis presque aussi longtemps que je suis née. Mais depuis quelques années, je profite beaucoup plus et la peur prend beaucoup moins de place.
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Cohabiter avec la maladie
Je m'excuse à tous mes amis. Ceux avec qui j'avais l'habitude de planifier des sorties, des soirées de fous, des fins de semaine au bar ou à la shisha. Avec la maladie, j'aime mieux ne plus rien planifier.
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Le choc du diagnostic d’une fille ordinaire…devenue une fighter!
Elle me dirige vers la secrétaire du département, je suis sous le choc, elle m'explique la suite des choses mais à ce moment-là, c’est juste trop.... donc je dis "ok"… mais je veux juste sortir de cette pièce, je veux m'enfuir, je ne veux pas le savoir, je ne veux pas l'avoir cette maladie, j'ai d'autres plans pour mon avenir pis j'ai pas le temps pour ÇA!!!
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Dépression : les souvenirs du passé
Je suis fière de regarder le passé avec une certaine distance, ne pas entrer dans les remords et juste prendre le recul nécessaire pour apprendre de tout cela. Personne ne devrait vivre ce genre de choses, mais quand on le vit on peut s'en sortir.
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Dépression : La théorie des cuillères
L'auteure est atteinte d'une maladie dégénérative et a des limites physiques qui l'empêchent de faire beaucoup de choses. Son amie l'a questionné sur ce que c'est de vivre avec cette maladie. Mais avec des mots, elle voit que son amie ne comprend pas. C'est un peu comme moi lorsque je tente d'expliquer pourquoi telle journée je suis tellement fatiguée et que je finis par dormir toute la journée. Je trouve que la théorie se transpose parfaitement pour les maladies mentales.
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Maudite maladie
Je suis vraiment fière de toi, je salue ton grand courage d'avoir constaté que tu avais un problème et que tu devais en parler à un médecin. Je peux pas ressentir ce que tu as en dedans, mais sache que souvent j'aimerais me battre avec elle et la faire disparaître. Mais en même temps non, parce que ce ne serait pas toi, pis moi ça fait 22 ans que je la connais cette fille là, pis je l'aime.
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Mon expérience au Relais pour la vie de Terrebonne
Comme plusieurs d’entre nous, j’ai perdu des personnes que j’aimais beaucoup de cette maladie. Je pense à ma grand-mère que j’aimais comme une mère : elle a toujours fait partie de ma vie et elle nous as quittés beaucoup trop tôt. Je suis heureuse de savoir qu’elle a connu mon mari. Mais elle ne verra jamais mes enfants et ceux de ma soeur. Je pensais vraiment beaucoup à elle en cette soirée de Relais pour la vie.
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Ma nuit blanche à l’hôpital
Il y a quelques jours, mon fils de 10 ans s’est fait opérer d’urgence pour une crise d’appendicite. Au-delà de la peur que j’ai pu ressentir, de l’inquiétude qui m’a serré la gorge, de l’angoisse de le savoir à la merci d’un médecin inconnu qui tenait sa vie entre ses mains, j’ai aussi réalisé à quel point le système de santé peut nous faire vivre un cocktail d’émotions autant positives que négatives.
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Tu partages ton corps
Parfois, j’ai envie de hurler pour me libérer de toute la douleur qui est logée en moi, mais je n’y arrive pas. J’ai peur. Peur qu’un jour, je compose le numéro de mon père pour lui demander si je peux lui emprunter des outils ou lui demander conseil, pour ensuite me rendre compte qu’il n’est plus là. J’ai peur qu’il parte sans que je puisse lui dire au revoir. J’ai peur de ne pas réussir à me remettre de son départ, même si je m’y prépare depuis toute ma vie. J’ai peur de l’oublier…