On va se le dire, choisir un prénom pour sa progéniture n’est pas chose simple dans un couple. Il faut bien sûr que les deux parents soient en accord avec ledit choix. Après tout, c’est nous, les parents, qui allons répéter, puis répéter encore (et même crier!) son nom à journée longue. Sans parler de ton enfant qui va être pris avec toute sa vie. Alors, veux-tu faire partie des originaux qui vont mettre une tonne de “Y” ou de traits d’union dans le prénom juste parce que toi, le parent, trouve que son nom est trop commun? Tu veux dont que ton enfant soit original, mais sans te soucier du fait que ton p’tit sera obligé d’épeller son nom toute sa vie. En passant, que tu écrives Maxime ou Makssime, au final ça se prononce pareil! Tu n’es donc pas plus original qu’un autre. Tu peux aussi faire partie du monde qui veulent faire revenir les vieux noms tels que Marcel, Roger ou tiens, pourquoi pas Fernand ?! Ou encore être dans la gang des “J’invente un nom parce que je suis tellement cool et je veux que mon enfant soit unique au monde” (genre Océlie) ou aussi mieux; deux noms mélangés parce que tu n’arrives pas à te brancher entre Jacob et Maxime. Tu choisis alors de détruire les deux noms en les combinant ensemble, ce qui donne de quoi comme Jacxim… Tu sais que tu peux juste choisir un prénom bien normal et te foutre qu’il soit populaire ou pas original du tout car tout ce que tu veux au bout du compte, c’est que quand il se pointera le bout du nez, tu pourras l’accueillir avec une identité bien à lui.
Dans notre cas (pour Bébé 1), des noms de filles, on en avait à pelleter. Je ne peux pas en dire autant du côté des garçons. C’est mon chum qui a finalement trouvé LE prénom! Ça été long, mais on y est arrivé! Le jour venu de l’échographie de morphologie, on était donc préparés pour toutes les éventualités, ayant notre prénom de fille et celui de garçon. Super! Ça s’est avéré être un garçon. J’étais donc très heureuse qu’on se soit entendu quelques jours avant. Pour Bébé 2, ça a été bien différent. On nous avait prédit un garçon à 90% dès l’échographie de 13 semaines. On a eu beau chercher des noms de garçons pour se préparer à la 21e semaine, où la chose serait officialisée; absolument rien ne nous venait en tête! Du moins, pas pour mon chum. J’avais beau lui proposer une dizaine de noms que je trouvais beaux, qui fittaient avec celui de Bébé 1 ainsi qu’avec le nom de famille de mon chum, il me répondait un non catégorique à chacune de mes suggestions. Il en avait un en tête cependant et UN seul sur lequel il ne décrochait vraiment pas pis maudit que je trouvais ça dont pas beau. Donc, on a simplement arrêté d’en parler et de s’ostiner. Je m’essayais une fois de temps en temps de lui ramener mon top 3, jusqu’au jour où je me suis tannée et que je lui ai donné un ultimatum. Après tout, rendue à 27 semaines, t’es tannée d’appeler ton enfant à naître Bébé 2 alors qu’on te demande avec insistance comment il va s’appeler, ton gars. À la fin de nos deux semaines de vacances, je voulais un nom pour notre futur enfant. Et croyez-moi, il m’a tenu en haleine jusqu’au tout dernier souper le dimanche de la fin de nos vacances pour enfin se brancher sur un des noms que je lui avais suggéré au tout début. C’était celui qu’il trouvait TROP populaire en plus! Il espérait vraiment que je change d’avis sur LE nom qu’il m’avait proposé, mais non j’ai tenu mon bout. Après tout, c’est moi qui le porte pendant neuf mois, je peux bien avoir mon mot à dire. Et voilà, à 29 semaines, Bébé 2 avait enfin son nom à lui. Et oui, ça adonne que les prénoms de nos garçons sont dans le top 2 des prénoms les plus donnés en 2017. Ouin, pis? On y a été pour quelque chose de simple, que les deux on aimait, et non pas pour la popularité ni l’originalité. Au final, tout ce qui compte, c’est que NOUS, les parents de ces charmants petits bonhommes, aimons leurs prénoms.
Après presque trois mois d’obstinage, je peux vous affirmez que choisir le prénom de notre progéniture a été tout un défi, pour ne pas dire une réelle bataille. Ça a même été source de conflit, mais ce qu’il faut retenir, c’est que l’on doit s’armer de patience parce que ce genre de guerre n’est jamais gagnée d’avance. Cela dit, même si tu pensais à un nom d’enfant avant même d’avoir un chum, ça sera sans doute pas ça, anyways! À moins que tu ailles un chum qui n’est vraiment pas regardant là-dessus, ce qui n’a pas été mon cas. Sur ce, je vous souhaite bonne chance et faites un choix qui vous convient à VOUS (et non pas à matante pis mon oncle pis la collègue de travail) . Et rappelez-vous bien que ce n’est pas un concours de qui trouvera le nom le plus original ou unique.
** Nous tenons à mentionner que ce texte est l’opinion personnel de l’auteure.