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C’est ainsi qu’après seulement deux semaines sur le marché, nous avons officiellement vendu notre maison. Et notre acheteur voulait en prendre possession le 15 décembre.
Petit, grand moment de panique, pour ne pas dire une onde de choc.
On se calme! On n’a même pas commencé à regarder les maisons de notre côté…
J’ai l’impression de me faire pousser en bas du nid et de me faire dire «hey, c’est facile, t’as juste à battre des ailes et ça va y aller tout seul».
Je ne suis pas prête pour ça tout de suite. Laissez-moi le temps de digérer la nouvelle, d’envisager un déménagement (je hais tellement ça, déménager!) de choisir une maison à mon goût, de faire le deuil de celle-ci, de me préparer mentalement. Bref, c’est trop rapide tout ça. Surtout quand t’es une fille un peu anxieuse comme moi, qui aime que tout soit organisé et planifié.
Chéri aussi est un peu déstabilisé par la rapidité des choses. Mais lui passe par une autre gamme d’émotions. Il se demande si on a bien fait, si on va trouver une maison à notre goût, si ça va nous coûter beaucoup plus cher, si on aura beaucoup de réparations à faire, si on va découvrir un vice caché sur notre maison ou sur la prochaine.
Fiston est surtout triste. Je le comprends un peu. À 13 ans, il a son meilleur ami qui demeure sur la rue en arrière, il peut s’y rendre à pied tous les jours s’il le veut. C’est facile et accessible. Ses chums de filles aussi sont dans l’autre rue, pas très loin. Il sent déjà qu’il va devoir faire le deuil de cette belle proximité qui est si facile. Parce qu’il sait parfaitement qu’on ne sera pas nécessairement disponibles et motivés à venir le reconduire chez ses amis aussi souvent quand on sera rendus dans notre nouveau quartier. Pour l’instant, la perspective d’avoir une plus grande chambre avec plus d’intimité et une plus grande cour, ça lui passe 10 pieds par-dessus la tête.
Cet état de panique/doute/morosité a duré quelques jours.
Mais on n’a pas eu le choix de mettre ça de côté le temps de partir à la recherche de notre nouveau nid d’amour.
Nos exigences?
Un budget maximum de 200 000 $, une cour agréable et idéalement à l’abri des voisins, un plain-pied ou avec un étage supérieur ou un sous-sol. Un quartier tranquille, assez près des grandes artères, mais pas trop non plus. Si on peut s’y sentir un peu à la campagne en prime, ça serait super apprécié. Pas trop de rénovations majeures à faire, si on peut juste avoir à la mettre au goût du jour avec un peu de peinture et des travaux mineurs, on serait en business.
On avait quand même quelques maisons qui correspondaient à plusieurs de nos critères. On en a d’ailleurs visité une bonne dizaine avant d’arrêter notre choix… sur la première que nous avons visité. C’est la seule pour laquelle nous avons eu un coup de cœur unanime. Elle possède 2 chambres, dont une au sous-sol pour fiston, une immense terrasse qui fait presque le tour de la maison, une grande cuisine et salle à manger ainsi qu’une cour aux dimensions parfaites. Du rangement à n’en plus finir, ça fera changement de nos 8 années passées à compacter nos trucs dans nos minuscules commodes et garde-robes. Les planchers sont beaux, la lumière y entre à flot et c’est la seule où on s’y est tous sentis un peu chez nous.
Seul bémol, la maison fait déjà l’objet d’une offre d’achat.
À suivre…