C’est un peu cliché d’écrire ces mots à la venue de la fête des mères, mais voilà que je profite de cette occasion spéciale, pour adresser ces mots à ma mère et à toutes les autres femmes concernées, par leur rôle de mère biologique, adoptive, de famille recomposée ou encore parce que vous avez parfois été la seule à avoir ce rôle dans la vie de quelqu’un sans toutefois être sa mère au sens habituel du mot.
Je ne sais pas comment je vivrais sans ma mère. J’ai l’impression que j’y pense de plus en plus souvent maintenant. Probablement parce que je le sais bien qu’elle n’est pas éternelle, comme personne d’entre nous d’ailleurs. Elle est jeune et en santé, mais je crains quand même le jour où elle me quittera. Puis, ça me fait penser que certains n’ont même pas eu la chance d’avoir une mère présente et attentionnée comme elle, ou même d’avoir une mère tout court. Enfin, je n’arrive pas à envisager comment je ferai sans elle, parce que…
Elle sait me ramener à l’essentiel. Elle est comme un point de repère vers qui je me tourne quand ça ne va pas. Je sais que je peux aller cogner ou l’appeler n’importe quand, si je me sens prise de panique et que rien ne va plus. Elle est l’oreille attentive pour tous mes problèmes, même les plus petits qui lui semblent banals, mais qui pour moi font l’effet d’une montagne insurmontable.
Elle est fière de moi. Elle ne le dit pas toujours avec des mots, mais juste de la façon dont elle parle de moi aux autres, je sais profondément qu’elle est fière de la personne que je deviens. Et ce, même si mes choix sont parfois douteux ou que je n’ai pas trop l’air de savoir où je m’en vais dans la vie.
Elle n’arrête jamais de s’inquiéter. Dès la grossesse, elle s’inquiétait à savoir si tout irait bien, si j’étais bien accrochée et même si elle ferait une bonne maman. Ensuite, de la naissance à mes 18 ans, elle en a vu de toutes les couleurs, allant des réveils aux moindres bruits quand j’étais enfant et des petites blessures de cascadeuse, à rester éveillée jusqu’à mon retour à l’âge des party avec mes amis et aux plus grandes blessures de cœur brisé. Puis, encore aujourd’hui, elle prend la peine d’appeler souvent, parfois trop souvent selon moi, mais c’est juste pour prendre de mes nouvelles et voir comment je vais. Honnêtement, je ne le dis pas trop haut, mais ça fait chaud au cœur de savoir qu’elle est là.
Elle est réconfortante. Pour ça, il n’y a pas de meilleur exemple que quand je ne me sens pas trop bien et qu’elle est aux petits soins avec moi. Rien n’est plus réconfortant que ma mère quand je suis malade.
Elle est présente dans tous mes hauts, comme dans mes bas. Puis, j’ai envie que ce soit encore comme ça pour plusieurs années. J’ai envie qu’elle soit encore là pour me voir franchir d’autres étapes importantes de ma vie et pour que je puisse continuer de l’appeler pour lui partager des bonnes nouvelles ou me libérer du poids de mes difficultés. J’ai envie de pouvoir continuer d’entendre sa voix, voir ses yeux briller et pouvoir lui dire que je l’aime.
Merci maman, de m’aimer d’un amour inconditionnel et de juste être là. Parce que bien souvent, le seul fait d’avoir quelqu’un de présent pour soi, c’est le plus important.
Bonne fête des mères à toutes les mères qui, comme la mienne, font de leur mieux et donnent le meilleur d’elles-mêmes. Vous êtes merveilleuses, sachez-le!