Cet article est le deuxième d’une série de trois sur mon expérience au séjour d’initiation à la chasse et à la pêche Fauniquement femme organisé par la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec. Cliquez ICI pour consulter le premier texte sur le blogue.
Je me suis réveillée samedi matin, fébrile, et j’avais vraiment hâte de commencer les activités. L’horaire du jour était chargé de plusieurs ateliers pour que nous puissions mettre la main à la pâte. Avant de commencer, le buffet du petit-déjeuner nous attendait dans la salle à manger principale.
Nous avons eu l’occasion de rencontrer les coachs qui allaient nous accompagner et nous enseigner les rudiments et les bases de la chasse et de la pêche. Les enseignantes sont toutes des expertes dans le domaine et accompagnent bénévolement le groupe pendant la fin de semaine. On peut dire qu’elles sont passionnées !
La première activité du jour était l’atelier de tir à l’arc. La coach nous a guidées sur la posture à adopter et nous a donné des astuces pour viser. Moi qui n’avais jamais touché à un arc de ma vie, je n’ai peut-être pas eu de bull’s eye, mais j’étais très fière d’avoir réussi à atteindre la cible !
Le deuxième atelier du jour portait sur les embarcations à moteur. J’étais agréablement surprise de constater à quel point j’ai aimé cet atelier. Nous avons appris à placer un moteur électrique et à gaz, comment brancher la batterie du moteur électrique et comment manier les moteurs. Il fallait aussi apprendre les techniques pour ramer puisque c’est toujours pratique à connaître en cas de panne !
L’atelier suivant était celui qui m’intriguait le plus : le tir avec des armes à feu. J’avais déjà suivi un cours sur le maniement sécuritaire des armes à feu l’été d’avant, donc je savais à quoi m’attendre. Cependant, le fait de tenir une arme à feu me faisait peur.
Deux coachs accompagnaient le groupe pour donner des explications et veiller à la sécurité de l’activité. Plusieurs modèles d’armes étaient disponibles pour nous permettre de les tester : passant de la petite carabine de précision au gros fusil de chasse. J’ai commencé avec un modèle plus petit et plus facile à manier. Même si j’étais prête à utiliser l’arme, mes mains étaient moites et mon cœur battait fort ; j’étais tellement nerveuse ! J’ai tiré sur la gâchette de la carabine et POW ! la balle est partie. J’ai senti une dose d’adrénaline dans mon corps : « Pis ? J’ai la cible ? » La coach est partie à rire et m’explique que j’ai fermé mes yeux au moment où la balle est partie, un réflexe commun chez les débutants, ce qui fait que j’ai totalement raté ma cible ! Oups, je vais me forcer à garder les yeux ouverts la prochaine fois. Et de fait, j’ai tiré avec d’autres modèles de carabines, même avec le gros fusil de chasse, et j’étais heureuse de voir que j’atteignais ma cible à chaque fois. Je pense que j’ai du talent pour les activités de tir et de précision, finalement.
La journée se terminait avec des ateliers sur la pêche. Une coach, biologiste de carrière, nous enseignait un cours 101 sur les poissons et des notions de base sur la pêche. Puis, à notre grande surprise, une canne à pêche et un coffre rempli d’accessoires étaient offerts à chaque participante, gracieuseté d’un commanditaire du séjour.
Maintenant que nous avions notre canne à pêche, la coach nous a expliqué comment l’utiliser. C’était un de mes moments préférés de la fin de semaine : je trouvais que lancer ma ligne à l’eau me calmait et me rendait zen, un peu comme une méditation en pleine nature.
Le lancer à la pêche a clôturé les ateliers de la journée. Nous nous sommes retrouvées dans la salle à manger pour profiter d’un bon repas. C’était vraiment agréable de parler de nos ateliers, d’expliquer fièrement nos meilleurs coups et de rire de nos bévues, et ce, sans honte, juste avec du plaisir.
La soirée a continué autour du feu et les coachs nous ont raconté leurs meilleures histoires de chasse et de pêche. On a ri, on a dansé, on a chanté, bref, j’ai passé une superbe soirée avec des personnes que je connaissais depuis à peine 24 heures. J’étais heureuse de savoir que le plaisir allait se poursuivre le lendemain, aux aurores, avec une ballade en rabaska sur le lac et une partie de pêche inoubliable.
La suite de ce texte sera publiée dans un prochain billet sur le blogue.
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