Les relations fraternelles

Les relations fraternelles

Une minute ils s’aiment, la minute d’après c’est la guerre. Heureusement, l’amour prend toujours le dessus.

Quand je suis tombée enceinte de mon deuxième, je me suis tellement sentie coupable d’imposer ça à mon plus vieux. C’est vrai, il n’a rien demandé lui. Il n’a surtout pas demandé de devoir commencer à tout partager ses jouets, partager ses parents. Pourtant, il gère très bien la nouvelle venue de son petit frère.

Évidemment que ce n’est pas toujours tout rose. Mais mes deux petits bonhommes s’aiment tellement.

Chez nous, on était trois sœurs. Pas toujours beau à voir, haha! Nous, c’est avec le temps que ça s’est amélioré. C’était assez «rock and roll» quand on était toutes dans la maison familiale.

Les années ont passé, les bébés sont arrivés, ça nous a rapprochées.

Maintenant, je suis assise dans mon salon et je regarde mes deux gars jouer.

Ils s’aiment tellement. L’autre jour, les deux étaient assis devant la fenêtre. Mon 3 ans tenait son frère par les épaules, il lui a demandé : «tu m’aimes moi?» et le petit de 1 an et 4 mois de faire oui de la tête avec son petit sourire. Et la caresse qui a suivi, c’était parfait.

Quand un des deux est en petite crise, l’autre essaie de lui changer les idées. Mon grand dit toujours à son frère : ça va aller max!

10 minutes plus tard, ils se chicanent car y’en a un qui a décidé que la seule présence de son frère l’énerve, et après ça revient! Ce n’est pas toujours évident pour une maman de voir ses enfants se détester.

Aujourd’hui, en voyant mes gars si complices, je me dis que j’aurais dû faire plus attention à ma relation avec mes sœurs, elles sont tellement importantes.

Caroline Ouimet signature
Catherine Duguay signature

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *