Mon Québec

Mon Québec

En ce jour de St-Jean-Baptiste, j’avais envie de parler de mon Québec, ma province, le lieu où je suis née, où j’ai grandi et où je choisis encore d’habiter. J’ai eu envie de le faire à travers la musique. Celle qui résonne dans mes oreilles chaque année, les classiques comme les nouveautés. Sauras-tu trouver tous les titres à travers cet hommage à ma patrie?

Mon Québec, je l’aime avec ses 4 saisons dans le désordre, autant quand sa chaleur m’écrase que lorsque le froid de Montréal – 40 transperce ma peau.

Mon Québec, je l’aime depuis plus longtemps que 1990. Je l’aime encore et encore même si parfois, c’est n’importe quoi.

Mon Québec, on jase de toi un peu partout sur la planète, pas toujours pour les bonnes raisons. T’aimerais ça parfois nous dire oublie-moi, mais il y a tant à faire encore alors tassez-vous de d’là, pis fais-moi un show de boucane.

Mon Québec, je veux tout de toi, tes couleurs, ta grandeur, ta richesse. Les étoiles filantes que tu sèmes un peu partout dans ma vie. Chez nous. Ici comme ailleurs.

Ici, c’est beau comme on s’aime, même si on s’haï des fois. L’amour se faufile à travers l’horreur et on tente toujours de trouver sa place quelque part entre l’ombre et la lumière.

Derrière mon sourire se cache parfois une grande mélancolie. Je voudrais partir loin d’ici. Juste pour voir si le temps passe plus vite, juste pour voir le monde. Je sais que je suis bien au Québec, tout comme je le serais à Miami. L’important, c’est pas où je suis, c’est de ne pas oublier d’où je viens.

Mon Québec, je veux te voir sous ton meilleur jour. Je veux qu’on parle de toi avec classe. Qu’on dise que chez nous, c’est vraiment beau. J’aime ta diversité, ton ouverture, mais j’aimerais dont ça que t’aies plus souvent des idées de grandeur. Que tu ne penses pas que les autres méritent mieux. Que tu m’élèves au lieu de me donner l’impression que je ne serai jamais le point de mire.

Mon Québec, je te veux sécuritaire. Pour la femme que je suis, pour nos enfants. Pour tous ceux qui souffrent en silence. Pour qu’on n’aille pas à mettre notre drapeau en berne. On ne va pas se mentir, c’est loin d’être Paradise City, mais c’est pas l’enfer non plus. On est juste capable de mieux.

Mon Québec, je te quitte parfois pour aller ailleurs. Des endroits que je juge plus excitants, différents. Pour échapper au sort. Celui qui fait en sorte que je suis incapable, pour l’instant, de partir pour m’installer ailleurs. Pour quelques mois ou pour plus longtemps. Parce qu’il est clair que je reviendrai à Montréal. J’y reviens toujours.

Mon Québec, tes chansons me font vibrer, me donne des frissons. Pas de froid, mais d’émotions. Je boude parfois tes mélodies pour me remplir les oreilles des sons d’ailleurs, des histoires d’étrangers, mais je sais reconnaître le talent des artistes d’ici.

Mon Québec, je ne te suis pas toujours fidèle, mais je ferai toujours tout… pour que tu m’aimes encore.

Bonne St-Jean!

Psst… je fais référence à 28 chansons, les as-tu toutes identifiées?

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