entrée au cégep

La fois où… mon fils a fait son entrée au cégep

Ce texte, je l’écris pour moi avant tout. Parce que de conserver quelque part des archives de la ligne de ta vie, ça me rassure. Et ça me fait du bien. Dans une semaine tu feras ton entrée au cégep.

Déjà.

Après avoir pleuré la fin de ton primaire et vu ton secondaire me glisser entre les doigts, te voilà prêt à franchir une autre étape de ton parcours scolaire. Si j’ai apréhendé les autres, on dirait que cette fois-ci je suis plus zen par rapport au cégep.

Pourtant…

S’il y a bien un endroit où ça a dérapé pour moi, c’est bien lors de mon arrivée au collégial. Pas de professeurs pour appeler mes parents en cas d’absence, des cours qu’on peut quitter comme bon nous semble, des cartons d’invitations insérés dans mon pare-brise de voiture. Toute occasion était bonne pour souligner les débuts de session, marquer le coup de la mi-session et célébrer la fin de session.

En résumé, j’étais beaucoup plus intéressée par ma cote de popularité que par ma cote R.

Même si je garde tout de même un bon souvenir des 3 sessions de cégep que j’ai fait, j’aimerais dont dire à la Jennifer de 17 ans de perséver jusqu’à la fin de son DEC au lieu de me coucher aux petites heures du matin chaque fin de semaine.

Comme on fait généralement mieux que nos parents, j’ose croire que tu continueras à prouver que cette théorie est vraie, comme tu le fais depuis le début de tes études.

Après avoir longuement hésité pour le choix du cégep, le choix du programme et le choix de l’équipe de football qui aurait la chance de ton compter dans ses rangs, te voilà prêt à affronter une nouvelle réalité. Un nouveau quotidien de manière plus autonome, sans avoir ta mère pour repasser derrière toi.

Bon, ok.

Je risque de le faire encore, mais je te fais la promesse par écrit ici que je vais tenter de te donner ce lousse que j’aurais dû te donner un peu avant. Je vais continuer à te faire un lunch de temps en temps. De m’informer de tes dates d’examens pour garder le fil. Je vais t’encourager à étudier, je vais aussi régulièrement te rappeler qu’une bonne nuit de sommeil, ça aide quand t’as un examen le lendemain.

C’est pas vrai que du jour au lendemain je ne serai plus impliquée dans ta vie, même si tu frôles les 18 ans et que mon autorité parentale a maintenant une date d’expiration.

Ton entrée au cégep marque peut-être une nouvelle étape dans ta vie, tout comme dans la mienne, mais on va passer au travers. Comme toutes les autres.

Est-ce que je serais rendue sage? Non, j’apprends juste à me détacher lentement.

C’est loin d’être facile, mais je suis prête.

Enfin…je pense!

Bonne entrée au cégep mon petit homme (non, ce surnom, ça changera pas!)

Jennifer signature

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