Il y a maintenant tout près d’un an, je suis passée sous le bistourie pour subir une réduction mammaire. J’avais d’ailleurs documenté tout le processus dans les billets de blogue ICI, ICI et ICI. J’ai eu tellement de messages à propos de ces articles, autant ici que sur mes réseaux sociaux personnels. J’ai donc eu envie de faire un retour sur cette intervention qui a littéralement changé ma vie.
Premièrement, je dois dire que la réduction mammaire était une opération dont je rêvais depuis longtemps. Autant j’ai passé des années à repousser les démarches, autant tout s’est enchaîné à une vitesse fulgurante quand j’ai pris la décision d’aller de l’avant. Un an plus tard, je ne regrette absolument pas ma décision et je suis très heureuse d’avoir osé franchir le pas.
Premièrement, je suis beaucoup mieux dans mon corps depuis. Ça a l’air banal comme ça, mais c’est probablement ce qui me frappe le plus depuis un an, à quel point mon ancienne slihouette me rendait inconfortable et combien on est mieux dans un corps plus léger. Aucun jugement envers celles qui font le contraire et qui décident d’avoir une augmentation mammaire, mais personnellement, je suis beaucoup mieux physiquement avec une plus petite poitrine.
Après des années passées à tenir mes seins quand je cours ou que je saute, à me demander si mes décolletés sont trop vulgaires et à avoir l’impression que mes seins occupent toute la place dans mes looks, c’est tellement libérateur de ne plus avoir ces réflexes.
Deuxièmement, j’ai maintenant le bonheur de ne plus porter de brassière. Oui, oui, terminé les soutiens-gorge pour moi. J’ai bien acheté quelques bralettes pour les premières semaines, mais comme les coutures frottaient sur mes cicatrices, me causant de l’inconfort, j’ai vite abandonné les soutiens-gorge. Même les modèles sport ne trouvent plus grâce à mes yeux. Mes seins ayant subi une réduction ET un redrapage, ils tiennent maintenant bien en place et ne nécessitent plus de soutien comme avant. C’est tellement le rêve de ne plus porter de brassière, je ne comprends même pas comment j’ai pu les endurer pendant toutes ces années! Par contre, je dois avouer que j’entretiens encore un préjugé envers les femmes qui n’en portent pas, surtout celles qui ont une forte poitrine. J’avoue trouver ça encore vulgaire, même si je comprends à 100% à quel point c’est plus confortable sans.
Mon seul petit point négatif après 1 an, c’est que les cicatrices sont encore assez apparentes. J’étais prévenue, mais j’avoue que je ne serais pas tellement à l’aise de montrer mes seins nus à quiconque, à l’exception de mon conjoint. Les cicatrices ont la forme d’une ancre de bateau et elles sont encore assez rouges. Jusqu’à tout récemment, elles étaient encore sensibles aussi. Mais on m’a toujours rassuré comme quoi tout ceci était normal, je ne suis donc pas inquiète. Et j’avoue que je suis tellement mieux maintenant, que je ne voudrais en aucun cas revenir en arrière, même si les cicatrices restent aussi visibles pour toujours.
J’ai référé le Dr. Mouffarège à plusieurs personnes depuis mon intervention. J’ai d’ailleurs eu des messages d’au moins 3 personnes qui ont eu recours à ses services et qui ont été aussi satisfaites que moi. Malheureusement, j’ai appris récemment qu’il n’acceptait plus de dossier de la régie d’assurance maladie du Québec. Je me trouve donc doublement chanceuse d’avoir eu l’opportunité de passer sous ses mains de magicien.
Honnêtement, mon seul regret, c’est de ne pas avoir fait les démarches avant. Par contre, je ne sais si je l’avais fait plus tôt, je l’aurais autant apprécié. Je me dis souvent qu’il n’y a rien qui arrive pour rien dans la vie et que si j’ai décidé après toutes ses années de faire ce choix, c’est que c’est ainsi que ça devait se dérouler.
Alors, si jamais tu envisages la réduction mammaire un jour, je t’encourage fortement à franchir le pas. Ça a changé ma vie pour le mieux et je suis vraiment reconnaissante d’avoir eu l’opportunité de réaliser ce rêve.
Si jamais tu as des questions par rapport à l’intervention, n’hésite pas à m’écrire, ça me fait toujours plaisir d’en parler.