Il y a un an, j’étais comme toi : bien sans les hommes, heureuse et très indépendante. Il y a un an, j’écrivais même un article pour ce blogue disant que y’avait rien là être célibataire parce que j’étais dont bien dans ma vie. Je ne croyais plus à l’amour, celui qui s’écrit avec un gros A majuscule en caractère gras pis qui te donne des papillons dans l’estomac. J’me disais que les papillons, c’était pour les jeunes de 15 ans et qu’en tant qu’adulte, ça n’arriverait jamais. Que j’étais dont chanceuse de pouvoir faire ce que je veux quand je veux, tout le temps. Je disais que je n’avais pas besoin d’hommes pour me réchauffer l’hiver parce que j’avais des tonnes de doudous.
Oh boy que je me suis trompée…
C’est là que tu te dis « bon… pas encore un texte d’une fille à l’eau de rose qui va essayer de me faire changer d’idée ». Je ne veux surtout pas essayer de te faire changer d’idée parce que ta vie de célibataire est tout simplement géniale pour toi pis ça, je respect ça parce que je la vivais depuis plusieurs années. Pis je l’ai rencontré. Lui, le gars qui a su me faire retomber en mode adolescente, papillons inclus. Puis, je me suis vite rappelé ce que c’était être en couple et ma célibataire endurcie en a pris tout un coup.
J’ai vite remplacé mes doudous par l’homme qui partage ma vie. Ben, pas toutes mes doudous là, y’a des limites quand même. Je suis encore indépendante (ouin, on va dire !) et je fais encore pas mal ce que je veux tout le temps, mais maintenant, je partage tout ça avec quelqu’un et le feeling est génial. Bon okay, je vais arrêter avant que tu vomisses sur ton écran. Tu peux ben rester avec tes doudous, je te comprends tellement.
Je veux juste te dire que ça existe encore l’amour, ce grand mot qui te fait rouler des yeux. Que toi aussi, même si tu penses finir ta vie avec 12 chats, Netflix pis un abonnement à une boîte mensuelle de doudous, tu vas réussir à trouver quelqu’un qui va sort of changer ta p’tite routine de vieille fille. Pis c’est correct si t’es célibataire encore un bon bout, j’te juge pas. Je veux juste te dire de ne pas laisser passer de chances et de rester ouverte. Ça l’air ben niaiseux dit comme ça et je sonne comme une matante, mais donne-toi une chance parce qu’un jour, il y a ben quelqu’un qui va réaliser à quel point sa vie serait tellement mieux avec toi dedans. Ça existe, je te jure.
Texte par Valérie Mathurin