Eh oui, on ne pouvait pas passer à côté de la Saint-Valentin sans te parler de nos amours! Comme on se dévoile sur à peu près tout sur le blogue, ça ne nous fait pas peur de nous ouvrir un peu sur notre passé amoureux. Voici donc ce que nous avions à dire sur le sujet.
J’ai toujours été une grande romantique finie! Je pleure devant les films d’amour depuis toujours et j’ai un peu trop vu de films de Disney qui promettent princes charmants et châteaux de princesses. Quand j’étais adolescente, mon Dieu que j’ai pu pleurer pour des garçons! Ma pauvre mère devait être exaspérée de me voir aussi accablée par mes histoires d’amour. J’ai eu plusieurs relations éphémères, des fréquentations qui n’aboutissaient à rien et seulement trois histoires d’amour véritables… dont une histoire à sens unique.
La première avec un garçon qui s’est toujours contenté de mon corps et de mon amitié sans jamais m’ouvrir son cœur. Après plusieurs années à me faire niaiser, j’ai enfin compris que je devais mettre mon énergie et mon amour ailleurs.
Par la suite, j’ai eu une relation qui a duré une année complète (un record à ce moment-là!). J’ai eu le cœur complètement en miettes quand il m’a laissé. J’ai mis de longs mois à m’en remettre pendant lesquels je me suis étourdie dans les bras de plusieurs garçons de passage pour essayer d’oublier.
Juste au moment où j’ai pensé mettre une croix sur l’amour et les aventures sans lendemain pour une période indéterminée, j’ai rencontré mon conjoint actuel. 15 ans plus tard, nous sommes toujours ensemble, nous avons traversé plusieurs tempêtes, eu un enfant qui fait notre bonheur chaque jour et nous nous choisissons chaque année avec bonheur. Ce n’est pas un conte de fées puisque nous n’avons pas de château et que je n’ai pas revêtu une robe de mariée digne d’une princesse, mais c’est notre histoire et je l’aime telle qu’elle est.
– Jennifer
Je n’ai jamais été très romantique et je crois que mes histoires d’amour reflètent bien ce côté peu lover que je possède. J’ai été en couple 2 fois dans ma vie de femme de 32 ans. Je dois dire que je suis bien seule.
J’ai eu mon premier amoureux à 22 ans, ça a duré 1 an et demi, et j’ai vécu une peine d’amour extrêmement douloureuse. Tellement, que je me suis promis de ne plus jamais souffrir autant pour une relation. Ce fut une relation toxique, difficile, mais aussi remplie d’amour et de passion, ça s’est très mal terminé. Ça m’a brisé, mais je m’en suis remise.
Mon deuxième amoureux, je l’ai rencontré à 27 ans et on a été ensemble presque 4 ans. C’était une relation complètement différente, en plus d’avoir un amoureux plus vieux de 8 ans, je suis devenue belle-mère. J’ai l’impression que j’ai vieilli d’un coup dès que notre relation est devenue officielle, je me suis perdue dans celle-ci. La rupture a été difficile, mais c’était le deuil de mon rôle de belle-mère qui a pris le dessus. Ma peine d’amour était plus dirigée sur cette relation-là. Sinon, c’était plus de la colère que j’avais contre mon ex et je ne me suis pas gênée pour le lui dire. J’avais beau avoir énormément de torts dans notre relation, je les ai tous assumés. On est en bon terme aujourd’hui, je pense que c’est une belle victoire de se rappeler qu’on s’est assez aimés pour rester amis.
Au travers de ces deux relations, j’ai accumulé beaucoup de fréquentations et d’histoires d’un soir, passionnelle, mais rien d’autre. J’étais convaincu que je pouvais conserver mon indépendance et avoir de l’affection à ma guise, mais l’amour ne se contrôle pas, il arrive et te prend d’assaut. C’est ce qui m’est arrivé deux fois. Je ne vois pas mes histoires d’amour comme des échecs, en tout cas, plus maintenant, mais plus comme des apprentissages.
Aujourd’hui, je suis très bien seule, je ne suis pas prête à m’ouvrir à quelqu’un d’autre, mais je sais ce que je vaux et surtout ce que je ne veux plus dans ma vie. L’amour, on n’a pas de contrôle dessus. Un jour peut-être que vous verrez un selfie avec celle ou celui qui aura réussi à se faufiler dans mon cœur! À suivre.
– Karine