Je me dirige où se trouve le nez du train pour l’attendre et mon regard n’est nul autre que devant moi. J’ignore celui des autres qui me scrute et qui pèse sur moi.
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Une marche contre le climat qui réchauffe le coeur
Si environ 500 000 personnes se sont présentées à la manifestation contre le climat du vendredi 27 septembre à Montréal, c’est qu’une personne s’y est d’abord rendue, puis une autre et une autre jusqu’à concurrence d’un demi-million de personnes.
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Self-prison, self-poison
Mon cœur se fane, mes poumons s’affaissent, ma tête se tanne. Ma fleur manque d’eau, ou peut-être qu’elle en a trop… Absence de beau ou surplus de fardeaux?
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Mon passage à l’école de bar Made With Love
Pis j’ai décidé de suivre un cours de mixologie pour me sentir plus en confiance afin d'appliquer dans un bar par la suite. Ce sont les descriptions et les photos du site de l’école de bar Made With Love qui m’ont le plus attirée, alors j’ai foncé.
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Colocation entre filles, cristallisation de gars
Mes pensées déambulent dans les rues de mauvais souvenirs, d’expériences douloureuses, de mauvaises dates, de relations qui ne mènent à rien, voire de relations qu’on ne peut pas qualifier de relation.
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Seule, mais en groupe
Debout, je me tiens droite. Je suis au centre de la cafétéria. Mes amis sont autour de moi et discutent entre eux. Une vague dramatique m’engloutit. Rien ne sort de ma bouche ; le courant est lent, les mots sont morts.
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Dans les vapeurs de la buanderie
Dans un coin moins achalandé, je trouve enfin une machine à laver qui n’est pas occupée. Je laisse tomber mon sac sur la table tout près. J’entends le bruit de pièces qui tombent, puis celui de pas qui se rapprochent de moi.
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L’attente
Ma main se détacha de la sienne et sa bouche s’approcha progressivement de la mienne, mais à un rythme si lent que ça me rendait folle. Ses yeux semblaient me demander la permission.
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Ana : la souffrance nourrie de la société d’aujourd’hui
De ses deux mains, mon passé me prend violemment par la figure au moment où je l’aperçois. Cette fille, qui vient tout juste de s’asseoir à la table près de la mienne, me jette carrément par terre. L’image qu’elle projette dans cette cafétéria bondée d’étudiants énervés me poignarde directement dans le cœur. Alors, je me mets à taper de mes deux pouces sur mon téléphone, un flot de douleur.