Mais j’appréciais ce que j’avais et mon regard brillait à l’idée de reprendre une vie normale. Habituellement, je déteste faire l’épicerie, mais ce jour-là, ça m’a semblé une activité des plus agréable et surtout, j’étais fière de mes progrès.
-
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : la routine s’installe toujours malgré tout
Parfois si réconfortante, mais aussi capable de nous faire douter de nos choix, de notre quotidien et de notre avenir. C’est une arme à double tranchant redoutable, qui fait peur par sa rapidité à s’installer sans même qu’on s’en rende compte. Dire qu’il nous arrive de la créer nous-même en pensant que c’est ce dont nous avons besoin.
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : la réadaptation
Lorsque j’arrive à la clinique, je ne sais pas du tout à quoi m’attendre à part bouger ma cheville pour faire en sorte qu’elle puisse retrouver sa mobilité et pour permettre à mon pied de revenir en parfait état.
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : le grand jour… ou presque
Bref, ce jour-là, je suis vraiment impatiente de savoir ce qui m’attend et j’ai vraiment l’impression que ça y est. Je vais enfin pouvoir marcher, retrouver ma liberté et reprendre ma vie où je l’ai laissée, il y a 52 jours.
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : les sentiments contradictoires
Après une accalmie où, contre mauvaise fortune bon cœur, j’ai accepté la situation avec optimisme, je passe maintenant par une nouvelle phase : celle des sentiments contradictoires.
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : trouver le positif
Je suis en vie. Je n’ai pas une maladie grave et je serai sur pied dans un avenir rapproché et pourrai reprendre ma vie comme avant, avec un minimum de séquelle, je l’espère et surtout un mauvais souvenir à classer afin de passer à autre chose.
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : passer à côté de l’effervescence des Fêtes
Alors que je croyais être rétablie juste à temps pour enfiler ma robe à paillettes, cuisiner des biscuits, faire la tournée des magasins pour trouver les plus beaux cadeaux, organiser de beaux repas avec ceux que j’aime, admirer les décorations extérieures le soir en me promenant en voiture et jouer dans la neige avec mon fils, c’est plutôt à m’apitoyer sur mon sort que je passe le mois de décembre cette année.
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : la lenteur de la guérison
Les jours suivants se sont passés dans une sorte de lenteur. Mon quotidien oscillait toujours entre le repos, l’exaspération, la colère, la résignation, la douleur, les nuits agitées, le sevrage d’antidouleurs, la lecture, l’écriture, la télévision, et surtout beaucoup trop de temps sur les réseaux sociaux.
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : les premiers jours
Après l’opération, dont je ne garde qu’un vague souvenir, heureusement, j’ai vite compris que je n’allais pas pouvoir remarcher normalement de sitôt. La douleur est vite apparue après la disparition des derniers bienfaits de l’anesthésie.
-
Les chroniques d’une hyperactive au repos forcé : le diagnostic
Il ne faut que quelques secondes à l’infirmière pour saisir l’étendue des dégâts causés par ma chute. Le bandage maison, fait à la garderie, n’est pas assez gros pour cacher ce qu’elle semble détecter tout de suite : ma cheville est croche.