Vite de même, ça a peut-être l’air cute pis facile, mais je te garantis qu’il y en a eu des soirs où je me suis endormie en pleurant silencieusement dans mon oreiller tout en me demandant si on allait passer au travers.
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Réaliser que je ne vais plus bien
J’ai réalisé que me lever était rendu pénible. Que je n’arrivais plus à travailler. J’ai dû caller malade, parce que je n’étais simplement pas capable de me changer et de me rendre au travail. L’idée me faisait angoisser. L’idée à elle seule était lourde.
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Le bien, le mal
Un matin tout émue c’est la naissance de mon neveu que j’ai vécue Et le soir c’est déçue, qu’on m’a prévenue du décès d’un enfant que j’ai connu J’avoue ça m’a perdue Ce n’est pas dans la logique des choses de vivre deux émotions aussi contradictoires Dans ces moments-là, j’oublie qu’la vie n’a pas que deux couleurs Le blanc et le noir La joie abattue par la peur Si j’avais réussi à faire un peu d’ordre dans ma tête en ce qui concerne l’échelle des émotions que la vie possède, Y’a pu rien qui fait du sens quand tu fais face aux deux extrêmes Le bien et le mal Tué…
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À toi qui ne voit que la noirceur au bout du tunnel
Tu marches dans ce monde, depuis trop longtemps, le regard vide, absent, à la recherche de quelque chose, dont tu ne connais même pas la nature. Un bonheur peut-être, un but qui sait, ou quelqu’un qui donnera un rythme à ton cœur dissonant.
