Lorsque tu nous as quittés… je t’ai écrit!

Le 30 Janvier 2018, nous avons passé le cap des 3 années depuis ton départ vers une autre vie. Sans ta présence et tes belles histoires.  Il y a beaucoup de choses qui sont arrivées depuis que tu nous as quittés.  Ma peine,  je l’ai vécue avec ma famille et mes amis (es).  J’ai eu des heures pour en parler, en pleurer et en rire. Que ce soit des moments heureux, tristes ou comiques.  Par contre, il y a une chose que j’ai gardée pour moi depuis ces 36 mois et c’est le texte que j’ai écrit en pensant à toi. Grand-papa, ce texte qui ressemble à un poème m’a permis de passer au travers cette dure épreuve.

Tu n’étais qu’une simple goutte d’eau
sur cette terre, parmi tous ces troupeaux.
T’laisser partir étais la chose la plus difficile
Ce n’est pas le sentiment le plus facile

Qu’après autant d’années
Ça s’finit d’même, j’vais pas l’nier
t’étais tellement aimé
Jusqu’au dernier moment.

La routine va s’emparer
De nos vies compliquées
De nos rêves oubliés
Le destin nous a séparé

Dans plusieurs années
Après avoir fait nos devoirs
Après nos déboires,
De nos amours bien-aimées

Malgré la certitude
Et la multitude
d’avoir fait le bon choix
Tu resteras l’étoile et ma voix

Dans ce monde
Avec les rayons et les ondes
Et dans cette atmosphère
Et les années lumières

Avec courage
Malgré la rage
Prends tes ailes
Essuies ma peine
Et envoles-toi

Vers cette lumière.

Voici quelques significations :

  • «Avec courage, malgré la rage, prends tes ailes et envoles toi!» : Ces mots ont été mon statut Facebook lors de son décès.
  • «Tu resteras l’étoile et ma voix.» : Je me suis même fait tatouer une étoile au poignet gauche. Cette étoile me rappelle qu’il sera toujours là, près de moi.
  • «Tu n’étais qu’une simple goutte d’eau sur cette terre, parmi tous ces troupeaux t’laisser partir était la chose la plus difficile» : Tu étais peut-être qu’un simple individu parmi tous ces gens, ces familles. Ton départ a été difficile.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de vivre le deuil d’un être cher. Pour ma part, ces mots ci-haut mon aidé énormément. Aujourd’hui, je suis fière de moi pour plusieurs raisons. Je n’ai plus le besoin de pleurer  la maladie dont il a souffert, son départ, son absence dans ma vie de tous les jours. Aujourd’hui, je suis triste parce que je pleurs en pensant aux bons moments que j’ai eus avec lui. Ces beaux moments sont gravés dans ma mémoire pour la vie. J’ai eu besoin d’écrire à plusieurs reprises sur mon grand-papa, ce fût une thérapie pour moi en quelque sorte.

Aujourd’hui, je tourne la page à de belles histoires que j’ai vécues avec lui.  Aujourd’hui, je vais de l’avant avec mes beaux projets tout en gardant une petite pensée pour mon grand-père.

Crédit Photo couverture : Jenny Ouellette-Lévesque

 

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