Pour lire la première partie de cette trilogie, c’est ICI.
Je verrouille la porte, me retourne et examine son corps sculpté dans son habit bleu satiné signé Hugo Boss. Sa chevelure à la Beckham, ses souliers vernis couleur cognac, ses bras définis, étant donné que le tout est ajusté. Et que dire de ses fesses, ouf! À couper le souffle. Il se retourne et me sourit avec ses dents aussi blanches que du lait. Intérieurement, je craque complètement. Il m’ouvre la porte de sa voiture sport, je lève ma jupe pour être plus à l’aise, mais surtout pour qu’il remarque mes bas et pimenter la soirée.
La température est idéale, le vent souffle sur mon visage et dans mes cheveux. Je me sens bien et me laisse emporter par la musique house qui transperce les speakers. Nous sommes arrivés. Un valet arrive près de ma portière et me tend la main, je joue le jeu avec tellement de glamour. Par la suite, mon cavalier me tend son avant-bras et nous entrons. Une table nous est réservée, nous commençons à nous dévoiler puis à se charmer. Les bulles coulent à flots, elles valsent sur ma langue tel un bonbon. Je savoure le moment présent, j’observe cet homme si parfait, j’écoute ce qu’il est, ce qu’il exerce comme métier important, un homme de prestance et d’autorité. Cela m’excite et me donne le trac à la fois.
La soirée avance, l’alcool dans mon corps s’étale en moi tel un avion forcé d’atterrir d’urgence. Le champagne me cogne, mais j’aime tellement le goût! En un instant, je commence à me dire que j’ai envie de lui, là, maintenant, ici! Tout doucement, je retire la serviette de table qui recouvrait mes cuisses, la dépose sur la table et fait signe au gentleman de me suivre. Il attend quelques minutes et se lève. Je suis déjà dans la cabine de la toilette, aussi grande qu’une chambre et d’un chic à couper le souffle. Il cogne et entre, je m’approche de lui, glisse ma main sur ses lèvres, la fait glisser sur son torse jusqu’à l’arrière de ses fesses et barre la serrure. D’un air convaincu et sexy je retire sa ceinture et lui descend la fermeture éclair.
Dans un moment enflammé, sa langue tourbillonne avec la mienne, ses bras forts et musclés lui ont permis de me lever sur le mur, ses mains si habiles qui défont facilement les épingles de mon soutien-gorge. Son souffle dans mon cou me donne la chair de poule. Il me retourne vers la glace. J’arrive à voir l’assurance et l’aisance dans son mouvement de bassin. C’est tellement bon que je n’arrive plus à retenir ma jouissance et au même moment, on cogne à la porte. Dans un élan de panique, nous remettons nos vêtements et replaçons nos cheveux. Je me refais une petite toilette vite faite et entrouvre tranquillement la porte, plus personne. Nous retournons à la voiture et l’homme m’invite dans un petit pub de la ville.
À première vue, nous sommes beaucoup trop chics pour l’endroit, mais combien chaleureux et convivial. J’avance pour y choisir une table et m’assoie. Le serveur vient nous voir et serre la main de celui-ci. Sur la scène, une lumière tamisée laisse entrevoir une silhouette. Un homme à la chevelure foncée, une barbe négligée de quelques jours, les bras tatoués, un chandail portant la marque d’une bière et un jeans ajusté.
Je l’observe avec mon air de femme-chat qui veut le dévorer. Et puis coup de théâtre, il se met à chanter et gratte sa guitare. Une voix rauque et sexy se dégage de cette bête qui éblouit mon regard. L’alcool continue à pénétrer mon corps, tel un venin. Il est tard, les chansons s’enchaînent, mon cœur est sous son charme, il est irrésistible. Je me lève et me met à danser tranquillement pour me faire remarquer subtilement. Je me dirige vers le mixologue de la place et lui demande un crayon et de quoi écrire, j’y inscris mon numéro avec mes initiales. Je prends le sous-verre et le glisse dans mon chandail. Je demande poliment à mon compagnon de m’excuser, que je dois quitter et que je m’y rendrai en taxi. Il quitte pour les toilettes, j’ai le moment opportun d’aller glisser mon sous-verre entre les cordes de guitare du musicien. Je le fixe et lui fait un regard intensément sensuel. Je quitte l’endroit assoiffée de désir et d’envie de me faire faire l’amour par ce chanteur.
À suivre…