Carrière parallèles

Les carrières parallèles des fondatrices

Ce mois-ci, les fondatrices se confient sur leur parcours professionnel respectif et t’en apprennent plus sur leur carrière.

J’ai réalisé assez rapidement que j’avais besoin de projets en dehors de mon emploi. Quand j’étais aux études, je travaillais à temps plein. Six cours à l’université et trois emplois, j’étais occupée sept jours sur sept. Quand j’ai déniché mon emploi à temps plein, j’ai eu du temps libre, beaucoup. Je ne savais pas quoi faire de ce temps. J’ai donc commencé à avoir de mauvaises habitudes et j’ai fini par déprimer. Ma vie était devenue le fameux métro-boulot-dodo, chose que je m’étais promis de ne jamais faire. C’est là que la photographie et l’écriture sont arrivées dans ma vie, ainsi que la certitude qu’aucun projet ne devait être mis de côté. Ça fait trois ans que j’ai deux emplois à temps plein. Ma carrière comme organisatrice d’événements, 40 heures par semaine et Folie Urbaine entre 20 et 30 heures par semaine également. Gérer un blogue, c’est beaucoup d’heures à investir, mais c’est aussi énormément de plaisir. Je me rends à plusieurs événements, j’écris entre deux et trois textes par semaine, je crée du contenu pour Instagram, je m’occupe de répondre aux nombreux courriels qu’on a la chance de recevoir, je négocie des contrats et j’ai beaucoup, mais alors beaucoup de plaisir à travailler avec mon égale, ma partenaire, Jennifer. À deux, on crée un projet qui est à notre image, on y investit du temps, de l’argent et beaucoup d’amour. Ma carrière parallèle au blogue, c’est celui d’organisatrice d’événements pour une belle organisation que j’apprends à connaître depuis bientôt deux ans. Il s’agit d’événements à l’interne, protocolaires, et c’est quelque chose que j’aime vraiment beaucoup. C’est à l’opposé de ma vie personnelle, mais cet emploi me permet d’être heureuse, de bien vivre. J’ai postulé à ce poste avec la certitude que je pourrai enfin être bien à temps plein, pas juste après les heures de travail. J’aime l’adrénaline que me procure mon job, le matin d’un événement où tout doit être parfait, l’excitation de performer et surtout la fierté lorsque l’événement se termine et que c’était un succès ! J’aime tout le processus, ce petit stress sain de l’organisation à l’accomplissement, c’est vraiment un emploi dans lequel je me sens à ma place et que je ne changerais pour rien au monde. C’est le premier emploi où je ne calcule pas les années avant de tout lâcher pour être à mon compte. Je peux tout faire, Folie Urbaine et tout ce que je veux en étant dans un emploi permanent qui est adapté à moi.

-Karine

Quand j’étais petite, je disais que, plus tard, je deviendrais danseuse pour les Grands Ballets Canadiens ou journaliste sportive comme Linda Hébert dans Lance et compte. Ce sont les deux métiers qui revenaient le plus souvent. Il y a aussi eu une époque où j’ai voulu devenir infirmière à la pouponnière, pour m’occuper juste des petits bébés. Après un voyage en Floride à l’âge de 16 ans, j’ai voulu devenir guide touristique et j’ai choisi d’étudier en tourisme au Cégep. Rien ne me prédisposait à devenir éducatrice à la petite enfance, surtout que je détestais garder des enfants lorsque j’étais adolescente. Mais quand l’industrie du voyage a subi les contrecoups du 11 septembre, j’ai perdu mon emploi comme agente de voyage et j’ai décidé de me réorienter. Alors depuis maintenant 17 ans, je me plais à raconter que les kamikazes qui ont fait tomber les deux tours du World Trade Center ont aussi changé la ligne de ma vie. Mais depuis 2016, j’ai découvert que mon rêve de journaliste que j’avais enfoui quelque part était toujours bien en vie. J’ai commencé à lire des articles de blogue et j’ai répondu à une annonce qui cherchait des rédacteurs. Mon texte a été choisi et tout s’est enchaîné rapidement par la suite. Je mettais le pied dans l’engrenage de ce qui allait devenir par la suite ma plus grande passion : écrire. Maintenant fondatrice du blogue avec ma meilleure amie Karine depuis bientôt quatre ans, je peux dire que j’ai maintenant deux emplois à temps plein. Celui d’éducatrice et celui de blogueuse. L’un paye les factures et m’assure une stabilité financière et l’autre nourrit ma créativité, ma passion, ma soif de vivre des expériences et surtout, il me permet de m’épanouir à nouveau professionnellement. Parce que j’ai beau encore aimer les enfants et mes collègues de travail, la flamme de mes débuts s’est éteinte au cours des dernières années et j’avais vraiment besoin d’un nouveau projet qui me donnerait envie de me lever le matin. Je ne ferme pas la porte à un autre changement de carrière éventuel, puisque je ne crois pas rester éducatrice jusqu’à la retraite. Reste à savoir ce que la vie me réserve.

-Jennifer

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