Cet article est le dernier d’une série de trois sur mon expérience au séjour d’initiation à la chasse et à la pêche Fauniquement femme organisé par la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec. Pour lire les deux textes précédents, c’est ICI et ICI.
C’est à peine avec quelques heures de sommeil dans le corps que je me suis fait réveiller le dimanche matin vers 4h. « Mesdames, si vous voulez faire du rabaska à l’aurore, on part dans 15 minutes! » Je ne voulais pas manquer ça. De toute façon, j’étais à la pourvoirie pour en profiter, pas pour dormir et passer à côté de cette activité.
La plupart des participantes se sont jointes au groupe. On est sorties du chalet, avec des petits yeux endormis, mais toutes motivées à essayer la ballade sur le lac. Les coachs nous ont accompagné vers deux rabaskas, soit de très grands canots en bois. Il faisait encore sombre, mais on pouvait apercevoir la lueur du matin.
Quelques minutes plus tard, le soleil s’est levé et une brume s’est formée sur le lac : c’était splendide. J’ai adoré ce moment tout en douceur à contempler la nature qui se réveillait.
De retour au chalet, notre groupe s’est dirigé vers le buffet à déjeuner. Entre deux crêpes, les coachs nous expliquaient la dernière activité du séjour : pêcher en embarcation.
Le groupe s’est séparé pour se diriger à différents lacs de la pourvoirie. On était placées en duo et j’étais bien heureuse d’être avec une participante qui avait déjà pêché dans le passé. Ça me rassurait!
Il fallait marcher une bonne trentaine de minutes entre le chalet et le lac. Je nous trouvais drôles de se suivre dans les sentiers, en file indienne, avec notre étui de canne à pêche, notre panier à poisson, notre puise, notre coffre à pêche…bref, on était bien équipées!
Arrivées au lac, ma « partner de pêche » et moi avons choisi notre chaloupe et j’ai installé habilement le moteur! Je me souvenais des notions apprises à l’atelier de la veille. On s’est installées dans la chaloupe et on a préparé notre canne à pêche, fait des nœuds avec le fil de pêche, installé l’hameçon et… accroché un verre de terre grouillant. J’étais vraiment dégoutée au début, mais je me suis habituée et je suis passée par-dessous mon dédain des verres.
Après quelques lancers de canne à pêche, j’ai senti que ça tirait. « Oh mon dieu, je crois que j’en ai un! » Encouragée par une coach qui était dans une autre chaloupe, j’ai ramené ma ligne et j’ai bel et bien vu qu’en effet, un poisson avait mordu mon hameçon! Ma partner a sorti sa puise pour m’aider à l’attraper au moment que je l’ai sorti de l’eau. J’ai eu ma première prise, une jolie petite truite!
Nous avons continué à pêcher et j’ai sorti une autre truite. Ma compagne de chaloupe a aussi pêché un poisson. On était très fières de nos prises!
Après la partie de pêche, les participantes se sont toutes rejointes à un grill près d’un lac où des employés de la pourvoirie dépeçaient et cuisaient nos truites fraîchement pêchées. C’était tout simplement délicieux et très gratifiant de manger un poisson que j’avais pêché moi-même.
La dernière activité étant maintenant terminée, c’était le temps de préparer nos bagages et prendre le train du retour. Le trajet était agréable et on s’est échangé des anecdotes du séjour ainsi que nos coordonnées pour planifier de futures activités de pêche et de chasse.
Le séjour Fauniquement femme m’a permis non seulement d’apprendre des notions de base sur ces activités de plein air, mais également de développer ma confiance sur plusieurs points. Depuis ce séjour, j’ai participé à plusieurs parties de pêche avec quelques participantes que je considère maintenant comme des amies.
Je n’aurais jamais pensé un jour être dans un magazine, et encore moins un magazine de chasse et de pêche!
Si vous êtes intéressés à en savoir plus sur ce séjour, vous pouvez consulter le site Web de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs en cliquant ICI.