La gêne et moi, on se connaît depuis longtemps. C’est une coloc un peu étrange : parfois discrète, parfois envahissante, mais toujours là, quelque part dans le décor.
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Et si j’étais une plante?
Octobre, pour moi, c’est un peu comme si on éteignait doucement la lumière dans la pièce où je me tiens. La noirceur tombe plus tôt, et je me sens comme une plante d’intérieur laissée trop longtemps à l’ombre.
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Ils sont tous meilleurs que moi
Comme si tout le monde autour de moi avait reçu une longueur d’avance et que moi, je cours derrière, toujours essoufflée, incapable de les rattraper. Ils sont tous meilleurs que moi.
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Je suis la seule célibataire de mon groupe et je commence à parler à mon rideau de douche
Il y a ce moment précis dans la vie de toute célibataire invétérée où tu deviens la seule dans ton groupe d’amies à ne pas avoir de +1 officiel.
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Être ou ne pas être assez
J’ai beau recevoir des compliments, des encouragements, c’est comme si la voix les effaçait aussitôt. Chaque « bravo » se transforme en obligation d’en faire encore plus.
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Fils à maman
Depuis toujours, j’ai su que je voulais un garçon. Pas par hasard, pas sur un coup de tête. Parce qu’au fond, j’avais peur de ne pas être assez forte pour avoir une fille. Peur de me comparer, peur d’être trop exigeante, peur de voir dans ses yeux un reflet de mes propres insécurités
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L’été, la nostalgie et moi
Il y a des saisons qui passent et qui nous marquent plus que d’autres. Pour moi, l’été n’est pas juste une période sur le calendrier : c’est une façon de vivre, un état d’esprit, un moment que j’attends toute l’année. Et cette année, même si je l’aime encore de tout mon cœur, il a un goût différent… un mélange de douceur, de nostalgie et de manque.
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La fine équipe
Il y a des soirs où je m’assois, la maison silencieuse, pis je me dis : une chance qu’on s’a. Une chance que j’ai ce petit cocon-là, juste à moi. Pas une famille qui déborde de monde, pas une table pleine à craquer. Non. Un petit noyau de trois : mon chum, mon fils pis moi. La fine équipe, comme dans Rocky.
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J’ai 30 ans, je suis célibataire… et oui, je vais bien
Je suis célibataire, oui. Volontairement ou pas? Ça dépend des jours… et du vin consommé. Mais dans tous les cas, j’ai arrêté de croire que ma valeur dépendait du fait qu’un homme me tienne la main au souper de Noël.
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J’ai recommencé à écrire pour moi
J’écris depuis longtemps. Des statuts, des publications, des textes pour les autres, des mandats à livrer. J’écris parce que c’est ma job, parce que c’est ce qu’on attend de moi, parce que j’aime ça, oui, mais j’avais oublié ce que ça faisait d’écrire juste pour moi.