Je marchais, Bien droite, Mais Un peu perdue. Mes pieds se sont bousculés, Et mon monde a chaviré.
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À toi de moi
C’est un classique moi, D’avoir toujours été Meilleure à l’écrit Que de vive voix. Donc me voici me voilà, J’ouvre les bras Et te laisse entrer Dans les profondeurs De mon cœur.
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Sans-abri
Seule, je n’ai plus de couverture. L’orage a fait voler les murs, le ciel s’est vidé de ses larmes; Je suis sans-abri.
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On t’en apprend plus sur…notre auteure Annabelle
Ce mois-ci, on laisse la parole à Annabelle qui a d’abord débuté comme auteure éphémère avant d’intégrer l’équipe de manière régulière. Elle s’implique de manière dynamique au sein du blogue et c’est un véritable bonheur pour nous de l’avoir dans notre équipe.
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La madame qui dansait dans l’autobus
Ta routine ressemble à : Brouiller du noir pour déjeuner. Boire des larmes pour dîner. Blâmer le monde entier pour souper.
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Perle rare
J’attends, un bon moment. J’attends que les vagues changent les choses en profondeur, qu’elles déterrent cette petite étincelle. Je suis la trace humide sur le sable, le visage implacable.
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Gelée ben raide
Vapes d’alcool, lumière de chandelle, Mains molles et tendresses charnelles. Tu t’es enivré de moi à un tel point où même toi, tu ne voyais plus rien.
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La tête dans l’abat-jour
J’suis sortie de chez-moi avec mon abat-jour sur la tête; accessoire mode qui abat mes jours, qui m’empêche de voir clair. J’vois rien aux alentours, les yeux enflés par les larmes.
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Fille du métro
Je me dirige où se trouve le nez du train pour l’attendre et mon regard n’est nul autre que devant moi. J’ignore celui des autres qui me scrute et qui pèse sur moi.
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Une marche contre le climat qui réchauffe le coeur
Si environ 500 000 personnes se sont présentées à la manifestation contre le climat du vendredi 27 septembre à Montréal, c’est qu’une personne s’y est d’abord rendue, puis une autre et une autre jusqu’à concurrence d’un demi-million de personnes.