Cher Olivier, mon petit amour. Comment te dire à quel point tu as changé nos vies, ma vie ? Tu étais tellement attendu, et ce, depuis déjà très longtemps. Tes parents t’ont espéré, ont tout fait pour que tu sois ici, avec nous. Les épreuves — oh ils en ont eu plusieurs — des hauts et des bas d’émotions pas toujours le fun. Mais tu sais quoi ? Ils n’ont jamais baissé les bras. Ils se sont informés, ils ont essayé plusieurs choses, ils n’ont jamais perdu espoir, ou presque. Tu sais, quand tu accumules les déceptions, c’est normal de mettre un projet sur pause, chose qu’ils ont faite pour le mieux, pour se retrouver tous les deux, et c’est là que tu es arrivé. Difficile d’y croire, la plus belle des nouvelles.
Depuis le 17 janvier dernier, tu mets du soleil dans la vie de tout le monde. Pour ma part, c’est plus que du soleil. Tu n’imagines même pas à quel point je t’aime. J’apprends à te connaître un peu plus chaque fois que je te voie. Ta maman m’envoie des photos et de petits messages pour me parler de toi. Je veux tout savoir. Je crois que je n’ai jamais autant aimé un humain comme je t’aime, toi. Tu es un miracle, même si je ne crois pas à tout ce qui est divin.
Je te promets d’être là, de t’écouter, d’être une tante présente dans ta vie, dans toutes les étapes importantes de celle-ci et encore plus. Je promets d’être une gardienne disponible quand tes parents auront des projets ou auront besoin de faire des sorties en amoureux. Des soirées films et popcorn juste nous deux, collée-collé sur le divan. Je te promets de te dire à quel point je serai fière de toi, à chaque accomplissement que tu auras fait ou à la suite des super notes que tu auras au bulletin. Je te promets tout. Je te confirme aussi que je risque de pleurer chaque fois que tu vivras une grande étape : tes premiers mots, tes premiers pas, ta première dent, ton premier tour de vélo, ta première Halloween, etc. Tu vois un peu ce que je veux dire ? Je serai aussi la tante gossante qui voudra toujours prendre un million de photos de toi ou de nous. Je te confirme que c’est déjà bien commencé.
Je ne sais pas si un jour j’aurai un enfant, pour l’instant, ce n’est pas du tout quelque chose à laquelle je pense. Mais que je devienne mère ou non un jour, tu resteras toujours une de mes plus grandes fiertés. Je suis fière de l’homme que mon frère est devenu et du papa qu’il est en train de devenir. Juste de dire frère et père dans la même phrase me fait tout drôle. Je suis fière de ta maman, elle est forte et c’est une femme incroyable. Je suis fière de faire partie de cette famille, notre famille, ta famille.
Je t’aime Olivier et sache que ce ne sera pas la dernière lettre que je t’écrirai. Un jour peut-être, tu liras celle-ci, tu trouveras ça quétaine ou pas, mais on n’est pas rendu là !