Alors que la lecture a toujours fait partie de ma vie depuis mes 8 ans, je ne peux en dire autant de mon fils qui, à l’aube de ses 14 ans, n’avait pas démontré d’intérêt pour celle-ci. Jusqu’à ce qu’il doive lire le roman Le Village de Matthieu Quiviger pour son cours de français. Peu impressionné par les lectures obligatoires, tout a changé lorsqu’il a découvert cette histoire qui se déroule dans une équipe de football collégiale. Il faut dire que le sujet l’a particulièrement interpellé puisqu’il fait partie du programme Sport-études en football de l’école secondaire Armand-Corbeil de Terrebonne.
Il a terminé le roman, qui compte d’ailleurs près de 300 pages, en moins d’une semaine et je dois dire que son engouement pour cette lecture m’a littéralement jeté par terre. Jamais je ne l’avais vu aussi investi dans un livre et j’ai trouvé ça tellement beau que j’ai tout de suite eu envie d’en apprendre plus sur l’auteur et surtout découvrir ses œuvres à mon tour.
Matthieu Quiviger, ancien joueur des Alouettes de Montréal, a fait ses études en architecture à l’Université McGill. Après avoir œuvré dans ce domaine pendant plus de 20 ans, il est aujourd’hui analyste pour le football universitaire sur les ondes de TVA Sports. Il a d’ailleurs été l’un des entraîneurs de Laurent Duvernay-Tardif et il n’en fallait pas plus pour que ma curiosité soit piquée.
J’ai donc plongé dans la lecture du premier tome, curieuse de lire les mots qui ont réussi à captiver autant mon fils. Dès les premiers chapitres, j’ai compris pourquoi… Certes, on y parle beaucoup de football, mais un petit lexique à la fin du livre permet de comprendre les expressions, il est donc facile de s’y retrouver. Ce premier tome raconte l’histoire de Jonathan Biron, qui intègre le cégep après une fin d’année plutôt difficile au secondaire. Sans tout dévoiler, je dois dire qu’on s’attache facilement aux personnages et je me suis vraiment surprise à plonger dans ma lecture tout en comprenant pourquoi mon fils a choisi ce sport. Le point culminant est survenu à la fin lorsqu’un passage m’a littéralement tiré des larmes. Un livre intelligent et divertissant qui, certes, saura plaire aux sportifs, mais aussi aux garçons (et aux filles, pourquoi pas!) qui ont envie de plonger dans une histoire aux multiples rebondissements et que l’on suit comme une bonne série sur Netfilx.
J’ai également décidé de laisser la parole à mon fils pour faire un petit résumé du deuxième tome puisqu’il l’a terminé avant moi et que, sans lui, je n’aurais pas découvert cette superbe série qui aura un troisième opus au courant de l’année 2020. Une nouvelle qui nous comble de joie et qui promet d’autres belles discussions mères-fils entre deux chapitres.
«Contrairement au premier tome où l’on découvre l’histoire de Jonathan Biron, un d-line des Caniches de Ste-Agathe, on a la chance de suivre un nouveau joueur dans la suite de cette série. David Lalonde, un running back et retourneur de ballon jouant pour la même équipe. Sa réalité familiale est également très différente puisque sa mère a fait une dépression après sa naissance et n’a plus de contact avec lui, et que son père milliardaire a toujours voulu le voir devenir champion olympique de ski acrobatique. J’ai beaucoup aimé le fait que l’histoire reprenne exactement là où elle s’est terminée au premier tome pour se poursuivre à travers les yeux d’un autre personnage de l’équipe. La façon dont se lie d’amitié David avec Rudy est également intéressante à suivre. De plus, dans ce livre, on délaisse un peu le côté football pour se concentrer sur l’aspect familial du personnage principal ainsi que sur son quotidien. Malgré toutes les aventures et péripéties, j’ai aimé leur détermination à se battre pour tenter de gagner en équipe. Ce que j’ai un peu moins aimé, c’est la fin qui m’a un peu attristé et laissé sur ma faim, mais je n’en dis pas plus. Vous devez vraiment le lire pour comprendre ce que j’ai vécu pendant ma lecture.» – Isaak
Le troisième tome sera en librairie en 2021, restez à l’affût.
Bonne lecture!
Merci aux éditions Hurtubise pour les copies de presse.