*Chaque mois, on te présente un membre de notre belle équipe que ce soit un.e auteur.e ou un.e réviseur.e. Comme nous pouvons compter sur des humains magnifiques et bourrés de talent, il nous fait plaisir de les mettre en lumière afin de te les faire découvrir autrement sur le blogue.*
Ce mois-ci, on laisse la parole à notre autrice Shany qui est avec nous depuis quelques mois. Shany a d’abord envoyé son premier texte comme autrice éphémère avant que nous lui proposions de se joindre à notre équipe permanente. Ses articles évoquent son quotidien et jouissent d’un beau succès sur le blogue. Nous sommes heureuses de l’avoir parmi nous pour vous présenter son p’tit monde comme elle aime l’appeler. Voici donc l’occasion de la découvrir davantage, grâce à ces quelques questions.
Un week-end idéal pour toi c’est…
Shany : Un week-end idéal pour moi, c’est sortir de ma routine quotidienne. Par exemple, manger une bonne bouffe, aller profiter d’une journée dans un spa, partir à la découverte d’un coin de pays en passant par un hôtel quelconque ou simplement de jouir d’instants avec mon entourage. J’éprouve beaucoup de difficultés à ne rien accomplir durant mes journées de congé. Je dois sentir que j’ai été productive en faisant quelque chose de contraire à ce que j’ai l’habitude de faire du lundi au vendredi.
On dit de toi que tu es…
Shany : On dit de moi que je suis intense. J’ajouterais un « très » devant le « intense » même! Quand j’aime, j’aime à la folie. Quand je n’aime pas, je déteste. Quand ça va bien, la vie est belle dans toutes les sphères de ma vie, mais quand ça ne va pas bien, Seigneur que c’est la fin du monde. On dit de moi que je suis intense, car lorsque je m’investis dans un projet, j’y mets tout mon cœur et je mets les bouchées doubles. Cependant, quand je suis désinvestie, on me perd. En fait, je vois la vie en noir ou en blanc. J’éprouve de la difficulté avec des zones dites « grises ».
Tu espères être plus…?
Shany : J’espère être plus en contrôle de mes émotions. J’espère ne plus me sentir anormale quand quelque chose me blesse beaucoup ou quand une situation spécifique me rend beaucoup trop heureuse. J’aspire à être dans la capacité de maîtriser mon volcan de feelings afin que je n’effraye pas les gens que je côtoie avec mon intensité plus grande que nature. Quelques personnes se sont déjà plaintes de ne pas être assez compétentes pour gérer mes émotions. Ça fait mal en titi se faire dire ça. Toutefois, ça t’encourage à travailler sur toi et à trouver les ressources nécessaires afin de venir à bout de ce trop-plein de sentiments.
Tu ne pourrais vivre sans…?
Shany : Je ne pourrais pas vivre sans ma famille. Même si je vis en appartement et que je me débrouille très bien, mon premier réflexe reste d’appeler ma mère ou mon père. Par exemple, quand j’ai le cœur gros, quand je souhaite partager une nouvelle de tous genres ou simplement discuter de la pluie et du beau temps, mon besoin est de téléphoner à mes parents. Les deux premiers numéros qui figurent au top de ma liste d’appels sont : « maman » et « papa ». Eh oui! Même à vingt-six ans!
Quel est le dernier cadeau que tu t’es fait?
Shany : Le dernier cadeau que je me suis fait est un roman : « Les désordres amoureux » de la talentueuse Marie Demers. Ce livre me faisait de l’œil depuis un certain moment et je me le suis procuré cette fin de semaine à la librairie Renaud-Bray. J’adore lire! Je suis une fanatique de littérature jeunesse et des histoires crues.
Un voyage dont tu te souviendras toute ta vie?
Shany : Cette question m’a particulièrement rendue nostalgique, car ma plus grande passion est voyager. Tous mes voyages sont mémorables à leur façon (c’est quétaine, je sais), mais je me souviendrai toujours de mon voyage en Équateur. Ça a été l’expérience qui a déclenché la piqûre du voyage en sac à dos chez moi. Non seulement ça, mais ça a été ma première vraie expérience de voyage sans des membres de ma famille à mes côtés. Avec des étudiants de mon école secondaire, des habitant du village de Chilcapamba nous ont logés et nourris pendant la plus grande durée de notre séjour en Équateur. Encore à ce jour, huit ans plus tard, je discute régulièrement avec mes amis équatoriens. Ce voyage était un voyage humanitaire, donc nous aidions les habitants du petit village de Chilcapamba à compléter des tâches quotidiennes telles que cuisiner, laver les vêtements et cueillir des fruits et des légumes. Toutefois, la raison principale de notre venue étaitd’aider à creuser un système d’irrigation pour arroser des champs. Ce n’était pas de tout repos! D’ailleurs, c’est au cours de ce voyage que j’ai monté mon premier volcan : le volcan Cotopaxí, un volcan encore actif présentement se situant dans les Andes. Sans oublier que c’était la première fois que je visitais la magnifique forêt Amazonienne, cette forêt qui a volé mon cœur plus d’une fois par son immensité et sa diversité. Je vous décris tout ça et des images se bousculent dans ma tête. Une partie de mon cœur restera à jamais en Équateur.
Ta pièce préférée chez toi et pourquoi?
Shany : Je viens tout juste de déménager en plus! Cette question m’a fait sourire. Ma pièce préférée chez moi est ma cuisine. Dès que j’ai vu les photos de mon appartement actuel, car dû à la situation de la COVID-19, je n’ai pas eu la chance de visiter mon chez-moi avant d’y emménager, j’ai eu un immense coup de cœur pour l’aire ouverte partagée entre la cuisine et le salon. Pourquoi? Cette partie de chez moi est tellement illuminée! J’aime comparer mon besoin de lumière à celui d’une plante. Et, je suis très bien servie en ce qui a trait à la lumière naturelle : selon l’horaire d’été, je n’éprouve pas le besoin d’allumer mes lumières avant 19h. Non seulement ça, j’y aime la clarté, mais j’adore le comptoir lunch qui y est disposé. J’y passe le plus clair de mon temps : je corrige mes évaluations, je planifie mes leçons de la semaine, je déguste savoureusement mon café matinal et j’écris chacun de mes articles adossée à un des bancs de ce comptoir.
Un petit détail qui te met toujours de bonne humeur?
Shany : Mon café matinal me rend toujours de bonne humeur. Non seulement cela cause un party au niveau de mes papilles gustatives, mais ça permet à mon cerveau de se mettre en marche (c’est mental, je le sais) avant une grosse journée d’enseignement. Cependant, je suis une grande fanatique du café. La première goutte de ce liquide, le matin, touche mon âme. C’est comme si tous mes problèmes disparaissaient l’instant d’une gorgée!
Dans 5 ans, tu te vois où?
Shany : Dans 5 ans, je me vois nulle part et partout! Ma tête est tellement remplie de projets : je désire visiter le plus de pays dès que la restriction de voyager est levée. Je désire, éventuellement, écrire un livre. Je souhaite aussi être davantage connue pour le matériel pédagogique que je crée à temps perdus. J’aimerais enseigner à l’étranger encore une fois. De surcroît, je voudrais finalement compléter ma maîtrise débutée il y a un an déjà. Dans 5 ans, je me vois accomplie professionnellement, personnellement au niveau de mes intérêts et au niveau de mon cheminement psychologique. Dans 5 ans, je me vois être une version améliorée de moi-même.
On te partage également 3 articles coups de cœur qu’elle a écrit, tu peux ainsi peut-être les lire pour une première fois ou les redécouvrir à nouveau.
La fin de mon p’tit monde – journal de confinement partie 1
Les yeux grands ouverts – l’Équateur partie 1