Ah que j’aime la saison estivale! Pas seulement parce que je suis une fille d’été, mais surtout parce que c’est le moment de l’année où je lis le plus de romans. Allongée sur ma chaise longue au soleil, je savoure l’été avec un livre à la main en toutes circonstances. Depuis le début de mes vacances, j’ai eu la chance de rattraper le retard que j’avais accumulé sur ma liste de lecture et ça me fait le plus grand bien de plonger dans de nouvelles histoires et surtout découvrir de nouvelles plumes.
En prévision de la journée J‘achète un livre québécois qui se déroule le 12 août, voici donc 5 livres à lire d’ici la fin de l’été ou plus tard cette année.
On écoutait encore Musique Plus – Marie-Josée Gauvin (Éditions du Parc en face)
Résumé – On avait de moins en moins de boutons. Sophie pilait de l’argent pour l’Europe, Catherine attendait toujours un peu le gars au tatou de Godsmack, Becca torchait tous les solos de Nirvana, et moi, j’étais rendue une pension alimentaire. On n’était plus des petites filles, mais pas encore des femmes. Comme Britney. On allait bientôt consommer notre premier vrai amour, notre premier buvard et voir notre premier gros show à Montréal. Et en attendant de presque mourir ensemble sur une plage, on se partageait un sac mauve de Doritos et on écoutait encore MusiquePlus.
Critique personnelle : J’avais dévoré le premier tome, dont j’ai parlé ICI. Cette trilogie (parce que oui, il y aura 3 tomes) me ramène directement à mon adolescence de par ses références musicales et cinématographiques. Je me répète, mais j’ai vraiment l’impression de lire mon histoire, à quelques détails près. C’est assez troublant comme sensation. Dans ce roman, on découvre la suite des aventures de ces 4 filles toutes plus attachantes les unes que les autres. On peut d’ailleurs facilement s’identifier à l’une d’elles sans problème. Ce deuxième tome est encore plus captivant que le premier et j’ai vraiment hâte de lire la conclusion des histoires de ce groupe de filles qui me rappelle mon adolescence pas toujours facile.
Crédit photo : Jennifer Martin
Marieuse à temps partiel – Marie-Ève Hudon (Les éditions JCL)
Résumé – Devenir marieuse le temps d’un été: voilà la solution que Valéry Éthier a trouvée afin de rembourser ses dettes d’études et, surtout, conserver son superbe appartement. La pub qu’elle a fait paraître sur les réseaux sociaux vante les mérites d’une célébrante jeune, dynamique et originale. Tout en menant de front son ambitieux projet, la marieuse en herbe devra composer avec une coloc au comportement étrange et un séduisant DJ qui lui fait les yeux doux. Inquiète face à son avenir, elle connaîtra une houleuse période de remise en question. Ce métier singulier ne sera-t-il qu’une liaison passagère ou un engagement à long terme, pour le meilleur et pour le pire?
Critique personnelle : Je suis vraiment tombée sous le charme de la plume de Marie-Ève et surtout sur la narration du roman. Je suis convaincue de pouvoir affirmer sans hésitation que cette œuvre constitue une lecture légère et agréable, idéale pour se changer les idées. L’intrigue se révèle non seulement captivante, mais également originale. Tout au long du récit, nous faisons la connaissance de Valéry, un personnage qui se dévoile progressivement au fil des pages. De plus, l’histoire est parsemée de situations particulièrement comiques, apportant ainsi une dimension humoristique bienvenue. Ce premier roman de l’auteure démontre sa plume talentueuse, capable d’instaurer une atmosphère captivante avant de plonger les lecteurs au cœur de l’action. Il est fort probable que nous entendions à nouveau parler de cette auteure dans un avenir proche.
Crédit photo : Jennifer Martin
À deux sur mon paddleboard – Anne-Marie Lobbe (Les éditions De la Bagnole)
Résumé – Après une première année d’université décevante, Rita ne sait plus ce qu’elle veut. Et ce n’est pas son anxiété généralisée qui va aider les choses. Heureusement, Rita projette de se détendre tout l’été dans un minichalet avec sa meilleure amie Mackenzie. Au menu : rires et vin orange sur la terrasse. Mais Mackenzie a d’autres idée en tête : les inscrire à des cours de paddle board et pimenter leur été !Pour le meilleur et pour le pire…
Critique personnelle : L’autrice manie les mots avec aisance et offre des dialogues savoureux. J’ai été surprise de constater que ce n’était pas le livre de style chicklit auquel je m’attendais. Bien qu’on y retrouve un peu de romance, l’histoire se concentre davantage sur la progression des deux protagonistes, chacun d’entre eux étant en quête d’une amélioration personnelle, un voyage que nous suivons avec intérêt au fil de leurs rencontres. Rita jongle avec son anxiété tandis qu’Ian se confronte à son passé chargé de culpabilité, tout en envisageant un futur qui lui est désormais envisageable. Mention spéciale au thème de l’amitié, abordé avec beaucoup de doigté dans le livre puisqu’elle dépeint une amitié authentique, riche en nuances, entre deux amies proches. Cette relation n’est pas présentée de manière idéalisée, car des moments de jalousie viennent ébranler leur complicité habituelle, ce qui ajoute une dimension de réalisme à leur lien.
Crédit photo : Jennifer Martin
Partir de nulle part – Amélie Riopel (Les éditeurs réunis)
Résumé – Alors qu’elle achève ses études universitaires, Alice vit sa première peine d’amour. Celle qui nous fait tout remettre en question. Dans son cas, son malheur la conduit surtout à enchaîner une série de mauvaises décisions. Aventures d’une nuit, sites de rencontres et soirées trop arrosées: tous les moyens sont bons pour tenter d’oublier son ex. Peine perdue, car Charles lui colle encore à la peau. Épuisée de vivre mille et une déceptions et ne trouvant pas de réconfort auprès de sa coloc, elle abandonne ses cours sur un coup de tête et part rejoindre sa mère au Mexique. C’est pendant ce séjour qu’Alice réalise que, pour être heureuse, elle devra faire du ménage dans sa vie. Son retour chez elle est donc marqué par un ardent désir de se reprendre en main. Les choses se compliquent quand elle rencontre Thomas, un garçon charmant qui a tout de l’homme idéal. Mais est-ce vraiment ce dont Alice a besoin? Parfois, il vaut mieux arrêter de suivre le plan établi… surtout lorsque celui-ci ne mène nulle part!
Critique personnelle : Gros coup de coeur pour ce livre que j’ai dévoré en 24 heures! Ce roman laissera une empreinte indélébile avec son périple identitaire semé d’obstacles. Portée par une personnalité singulière et une détermination à toute épreuve, l’histoire m’a chaviré en plein cœur. À travers les hauts et les bas de sa vie, on suit les pas d’une jeune femme en quête d’elle-même, toujours à la poursuite de l’approbation. L’autrice offre un premier opus vibrant d’émotion et truffé de rebondissements. Je croise les doigts pour lire une suite parce que je suis restée sur ma faim et j’en aurais pris encore plus!
Crédit photo : Jennifer Martin
La recette de l’amour – Léa Stréliski (Québec Amérique)
Résumé – Léa Stréliski porte un regard tendre, franc et courageux sur la quête amoureuse. Ses réflexions s’adressent aux humains, seuls ou en couple, qui rêvent d’offrir et de recevoir de plus grandes doses d’amour.
Critique personnelle : On alterne entre le récit intime et le roman autobiographique. Dès les premières pages, on ne sait guère à quoi s’attendre (j’avoue avoir été momentanément perdue), mais heureusement, le brouillard se dissipe à mi-chemin, laissant place à un livre doux qui fait du bien. Je n’ai pas été conquise autant que lors de son premier ouvrage, dont j’ai parlé ICI, mais c’est quand même un livre qui fait du bien à l’âme et qui nous en apprend un peu plus sur Léa. J’ai apprécié que l’autrice se dévoile ainsi, parce que c’est une personnalité que j’aime beaucoup.
Crédit photo : Jennifer Martin
J’espère que ces 5 livres te donneront envie d’en ajouter quelques-uns sur ta pile de lecture d’ici la fin de la saison estivale. Et toi, as-tu eu des coups de coeur littéraires cet été?
Merci aux maisons d’éditions pour les copies de presse.
