Karine therapie folie urbaine

Thérapie

J’arrive dans la salle d’attente, je donne mon nom à l’accueil et on me dit de m’asseoir, que ce sera pas trop long.

J’ai le temps de regarder autour de moi, d’analyser les gens. Partir dans mes pensées.

On m’appelle et on me dit de monter. Je prends l’ascenseur. Je déteste les ascenseurs. Je suis seule. J’appuie sur la touche 3 et je me laisse monter.

Les portes s’ouvrent. Je sors et j’attends qu’on m’accueille.

Il est là. Il me tend une main et se présente. Il m’invite à le suivre jusqu’à son bureau. Je le suis. Les mains moites. Le cœur qui bat la chamade. Je ne sais pas ce qui m’attend. Un peu. Mais c’est différent à chaque fois. Je me souviens des 3-4 personnes avant lui, avec qui ça n’a rien donné. Ça n’a pas connecté. La connexion, c’est important.

On entre dans son bureau. Il me montre du doigt une chaise. Je m’assois. Son bureau est petit, il est rempli de livre et il y a quelques plantes. C’est lumineux grâce à la grande fenêtre derrière moi. Mon stresse tombe un peu. C’est chaleureux.

Il s’assoit devant moi et commence à me parler. M’explique comment les rencontres vont fonctionner. Il est honnête et dit les vraies choses, franchement. Il me dit que si je ne suis pas à l’aise avec lui, je peux lui dire et il trouvera un autre psychologue pour m’accompagner. Mais déjà je sens que je suis à l’aise avec cet homme.

C’est lui qui m’écoute depuis le mois de mai. Chaque semaine, je fais le même chemin pour me retrouver assise sur cette même chaise devant cet homme qui m’aide à améliorer ma vie. Il m’a vue fâchée, triste, pleurer, en crise de panique. Il m’a accompagnée pour chaque étape durant ma dépression et mon arrêt maladie. Il m’accompagne encore, maintenant aux deux semaines.

Mon psychologue m’aide à garder le cap, à ne pas perdre de vue mes objectifs. Il apaise mes blessures et m’aide à accepter mes cicatrices.

Il m’écoute plus qu’il ne parle, mais c’est la chose qui fait le plus de bien. La boule qui fait mal en dedans est apaisée en partie grâce à cette thérapie. Il y a les médicaments, oui, ça c’est une autre histoire. Mais sans la thérapie, je n’écrirais pas ce texte, je ne sourirais pas pour de vrai, je ne serais pas retournée au travail et plein d’autres choses dont je ne suis pas prête à parler.

J’ai trouvé le bon psychologue et je remercie la vie d’être tombée sur lui au bon moment. La thérapie a sauvé ma vie.

 Valérie_réviseure

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *