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Dans la ville… des fondatrices

Nous avons beau être deux fondatrices semblables tout en étant complémentaires, on vient de villes différentes et nous n’avons pas vécu le même genre d’enfance. Nous avons donc eu envie de te parler de nos villes respectives et de te raconter un peu d’où on vient.

Je suis née à Montréal. Plus précisément au mois de juillet 1987. J’ai vécu 2 semaines dans l’arrondissement de Saint-Léonard avant que le demi-sous-sol où j’habitais avec mes parents ne soit complètement inondé. J’avais 2 semaines lors des grosses inondations qui sont inscrites dans l’histoire de Montréal.

J’ai grandi dans le quartier Villeray. J’y ai passé toute ma vie, moins 5 ans où j’ai vécu en appartement dans Tétreaultville. Bref, Montréal, c’est chez moi. Ma maison. Je suis allé à l’école primaire Marie-Favery, mon secondaire à Georges-Vanier, mon cégep au Collège de Rosemont et mes années universitaires à l’UQAM.

J’ai tout vécu à Montréal, mes bonnes et moins bonnes expériences. J’ai passé mon enfance à jouer dans la ruelle, en gang avec mes voisins, à nous promener en big wheel. J’ai connu les danses du vendredi soir dans les sous-sols d’églises, la Ronde, le métro, la plage Doré et les «chilling» dans les parcs. Et ma vie d’adulte dans tous les clubs et bars de la ville où revenir chez moi en taxi me coûtait juste 10 $.

Montréal, c’est un monde à part. Une ville où tout est possible, tout est accessible. Les parcs, les restaurants, les cafés, les boutiques, les bars, les festivals et plus encore. En ce moment, Montréal ne bouge pas comme à son habitude. Mais dans mon cœur, ça restera toujours ma maison, ma ville, mon chez-moi et je l’aime sous toutes ses coutures, son art, sa diversité et tout ce qui la rend magnifique et unique!

-Karine

Je suis une vraie fille de la banlieue puisque j’y suis née et j’y ai passé toute ma vie. Si j’ai habité dans une maison à Blainville jusqu’à mes deux ans, c’est surtout mes années dans la maison familiale de Rosemère qui m’ont marquée.

Nous habitions dans un jumelé sur une rue magnifique bordée d’arbres qui étaient à leur apogée et le sont encore plus aujourd’hui. La ville avait même remporté le prix de la plus belle ville du Canada. J’allais dans une des plus grosses écoles primaires du Québec et c’était une ville très sécuritaire où il faisait bon vivre pour les familles.

Je passais le plus clair de mon temps au parc Charbonneau, à l’aréna ou à la Place Rosemère. Je n’ai que de beaux souvenirs de cette époque, il m’arrive encore régulièrement de passer devant la maison pour voir ce qu’elle est devenue. J’y ai habité jusqu’à mes 16 ans avant de déménager dans une autre maison et ensuite, dans un appartement, tous deux à Boisbriand.

J’ai par la suite déménagé à Terrebonne, dans la région de Lanaudière, pendant un an avant de découvrir la vie à Laval lors des 5 premières années de la vie de mon fils. Puis, nous avons définitivement adopté la ville de Terrebonne où mes beaux-parents demeurent et qui est proximité de mon travail et de celui de mon conjoint.

Après 8 années passées dans notre première maison, nous avons acheté une demeure plus grande et plus récente dans un quartier que nous adorons à l’hiver dernier. Amoureuse du Vieux-Terrebonne, j’adore la variété de restaurants qu’on y retrouve ainsi que les nombreux lieux pour se ressourcer dans la nature. Et que dire de ses bibliothèques… les meilleures que j’ai eu la chance de fréquenter!

Amoureuse de Montréal, je m’ennuie parfois de la proximité avec Laval puisqu’il était plus facile d’y aller souvent en habitant dans notre ancien appartement. Mais je ne regrette rien. Dans ma nouvelle maison, j’ai tellement l’impression d’être dans un chalet proche de la ville que je sens que c’est le meilleur des deux mondes.

-Jennifer

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