Un vent de nouveauté

Un vent de nouveauté

L’automne a souvent été symbole de renouveau pour moi. C’est à cette période que je sens germer, dans ma tête et mon coeur, de nouvelles idées, de nouveaux projets, des objectifs et/ou défis. C’est surtout en septembre que je ressens le besoin de changement et de nouveauté dans ma vie. Je crois qu’inconsciemment, j’associe ce besoin à la rentrée scolaire…ou plus simplement à ma fête. Dans les dernières années, mon désir de nouveauté a souvent été surclassé par les besoins de mes jeunes enfants, mais cette année, il y a de la nouveauté chez les p’tits Rose.

Ma grande a commencé la maternelle. Une grosse étape dans sa vie, mais tout un nouveau chapitre dans notre vie familiale.

Notre plus gros changement est de suivre une routine fixe liée à l’horaire d’école puisqu’étant à la maison, notre horaire était davantage flexible. Son enthousiasme face à l’école réchauffe mon cœur de maman. Si l’an passé tu m’avais demandé : «Ta fille rentre à l’école, ehlala comment le prend ton coeur de maman?», probablement que j’aurais eu un pincement au coeur. Peut-être même un gros. L’école est pour moi le signe ultime que la petite enfance est terminée. Que tous les moments passés collées ensemble 20 h/24 sont maintenant terminés. Que désormais ce ne sera plus moi qui prendrai soin d’elle de jour, mais bien une enseignante dévouée !

Je ne me serais sûrement pas sentie prête à faire face à cette grosse étape. J’aurais probablement été émotive le jour de la rentrée. Finalement, ma réalité est tout autre. Cette année ma fille a vieilli d’une année, elle a exprimé à de nombreuses reprises sa hâte d’aller à l’école et grâce à la pandémie qui a chamboulé nos vies sans nous demander notre avis, j’étais prête pour son envol.

Ah la pandémie! Qu’on se le dise, elle a amené son lot de négativisme dans nos vies. Elle m’a complètement épuisée puisqu’elle m’a volé ma patience. Cinq ans à la maison sans répit ponctuel c’est dur, mais quatre mois sans répit de gardiennage, de parc ou simplement d’activité avec des gens, c’est exténuant. Toutefois, le côté positif de cette pandémie est que grâce à celle-ci, j’avais hâte que ma grande aille à l’école. J’avais donc hâte d’avoir du temps pour moi, juste moi. J’en avais besoin autant que ma fille avait besoin de socialiser et d’assouvir sa soif d’apprentissage.

Sa rentrée s’est donc faite en douceur, dans la joie et la nouveauté. Et surtout sans larmes de part et d’autre! Maintenant, à moi les lunchs, la préparation de collations maison, un cycle de sommeil plus stable et le bonheur d’assister à son épanouissement!

Aussi, j’ai profité de cette pandémie pour inscrire son petit frère à la garderie à temps partiel. Lui, j’ai trouvé la séparation plus difficile, surtout en temps de Covid, mais somme toute, nous étions tous prêts pour ce grand changement. Une autre nouveauté pandémique dans nos vies : mon mari est en télétravail depuis le mois de mars et sauve trois heures de transport par jour. Ce qui est une bénédiction dans ma vie. Notre dynamique familiale a quelques ajustements à faire, mais je n’y vois que du positif à ces changements. Maintenant que je vais avoir deux journées pour moi, je sens les nouveaux projets bouillonner dans ma tête. Je me sens un peu revivre pour moi et ça me fait du bien!

Catherine Héroux
Sophia Bédard

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