La bouche pleine

La bouche pleine : critique littéraire à 4 mains

Folie Urbaine peut se vanter d’avoir dans ses rangs de formidables auteurs qui sont avec nous depuis quelques années, dont plusieurs partagent d’ailleurs notre passion pour la lecture.

Lorsque j’ai reçu ma copie du premier livre d’Elisabeth Massicolli, Marie-Pier m’a avoué être tout autant fan que moi des articles de la journaliste et d’avoir aussi commandé son livre en prévente. Je lui ai spontanément offert d’écrire la critique littéraire avec moi afin que nous puissions non pas vous donner un, mais bien deux avis à la suite de notre lecture. Bien qu’une seule soit nécessaire pour vous convaincre de vous le procurer, c’est avec bonheur qu’on vous livre nos impressions.

Crédit photo : Jennifer Martin

J’aimais déjà la plume d’Elisabeth Massicolli : sa façon d’écrire, mais surtout ses idées, sa vision et son opinion. J’avais des attentes quand même élevées par rapport à son roman et j’étais terriblement énervée de l’obtenir à sa sortie. Je peux vous dire que je n’ai absolument pas été déçue !

J’ai rapidement reçu ma copie, achetée directement chez Québec Amérique, et j’étais toujours aussi surexcitée d’en faire la lecture lorsque je l’ai découvert dans ma boîte aux lettres. Verdict : j’ai A-DO-RÉ ce roman ! Je l’ai lu lors d’une journée pluvieuse, à mon plus grand bonheur. Je l’ai dévoré en quelques heures seulement. Bon, c’est certain qu’il n’est pas très long à lire, vu ses quelque 173 pages. Mais ce n’est clairement pas seulement pour ça que je l’ai terminé si rapidement ! Il est tout simplement excellent. Il est à l’image de notre époque et on peut facilement comprendre les références faites si on est plus ou moins près de la génération de l’autrice. Les personnages sont vrais et attachants. Puis, honnêtement je me suis reconnue en eux sur plusieurs points. Le livre est doux, mais dur à la fois. Il aborde divers sujets réalistes, actuels et parfois douloureux. Il est empreint de féminisme et nous livre des réflexions au travers ses personnages. J’ai ri et j’ai reconnu bien des situations qui m’ont fait penser à mes amies, aux hommes, à moi. Mais j’ai aussi trouvé d’autres moments de ma lecture tristes, touchants et pleins d’authenticité.

En bref, je n’ai aucune gêne à vous recommander de lire ce roman et de suivre, par le fait même, l’autrice sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer de ses publications. Il s’agissait du tout premier roman d’Elisabeth Massicolli et c’est tout à son honneur qu’il soit aussi satisfaisant à lire. Maintenant, je ne peux que souhaiter que l’écriture d’une deuxième œuvre soit sur sa liste de projets à venir… Je croise les doigts !

  • Marie-Pier

Il y a longtemps que j’admire Elisabeth. Sa plume, son humour mordant, ses prises de position, sa façon de défendre ses convictions : tout m’allume chez elle. Dès les premières phrases de son roman, je savais déjà que j’allais me délecter de ma lecture. C’est cru, c’est réaliste, hyper tendance 2020, mais c’est aussi doux, amer et violent à la fois. J’ai fait plusieurs parallèles entre Camille, le personnage principal, et Elisabeth, puisque je la suis depuis longtemps et que je sais que les deux ne sont pas si différentes. J’ai ressenti beaucoup d’émotions en lisant son histoire, rares sont les auteurs qui arrivent à me plaire autant avec un premier roman. Même si j’avais une bonne connaissance des écrits d’Elisabeth en tant que journaliste, je ne savais pas trop à quoi m’attendre de son premier livre. C’est mission accomplie, et il vient de se placer dans le haut du palmarès de mes meilleures lectures de 2020. Comme quoi, je ne retiendrai pas juste du négatif de cette année particulière. Je tiens d’ailleurs à la remercier de m’avoir permis des moments de lecture aussi agréables. J’espère d’ailleurs qu’il y aura une suite aux aventures de Camille puisque je suis un peu restée sur ma faim et que j’en prendrais 3-4 tomes minimum.

Voilà donc plusieurs belles raisons de se procurer son roman auprès des éditions Québec Amérique que je tiens également à remercier pour la copie de presse.

  • Jennifer

La bouche pleine, d’Élisabeth Massicolli, un roman à savourer lentement, comme un bon vin d’Italie.

Jennifer Martin
Marie-Pier Quessy
Mathilda Hénocque_signature

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