sans alcool

Je fais le défi 28 jours sans alcool depuis… toujours

J’ai toujours bu très, très peu.

Il m’est arrivé d’avoir été malade à la suite d’une soirée arrosée, parce qu’honnêtement, je pense que je sais juste pas boire.

J’aime rien d’alcoolisé.

Je trouve que la bière goûte le pipi et le vin, les raisins moisis écrasés.

À part un mojito avec ben de la menthe ou un daiquiri avec de vraies bonnes fraises fraîches, une fois de temps en temps, quand je feel pour ajouter 9 $ à ma facture, l’alcool et moi, c’est vraiment pas un bon match.

Tant qu’à boire des cocktails qui contiennent autant de sucre qu’un sac de jujubes, j’aime mieux manger des bonbons surets qui ne donnent pas mal à la tête le lendemain et économiser de l’argent pour m’acheter du linge.

Cherche pas des raisons de midi à quatorze heures, je suis juste une fille qui ne boit pas.

Deux ou trois drinks par année maximum. Pis ça me tanne d’avoir à me justifier tout le temps. J’aimerais ça que les gens arrêtent de me dire ou de penser que si je me donnais la peine de prendre le temps de découvrir la bonne façon d’apprécier l’alcool, je finirais par aimer ça.

En veux-tu une bonne?

J’ai suivi mon cours de barmaid au début des années 2000 sans goûter un seul des verres préparés. Pas besoin de spécifier que j’ai jamais travaillé dans un bar par la suite. Je m’étonne même d’avoir obtenu la mention réussite à ce cours!

Pourquoi je devrais me forcer pour aimer quelque chose qui n’est juste pas fait pour moi? Et tant pis si je passe à côté d’un soi-disant feeling agréable. J’ai pas besoin d’un dérivatif pour décrocher, pour oublier ou pour me détendre. J’ai ben d’autres façons d’y arriver. Pis boire juste pour faire comme tout le monde?

Non.

Depuis le début de Folie Urbaine, c’est Karine qui hérite de toutes les collaborations avec les entreprises qui offrent des produits alcoolisés et ça fait bien mon affaire. Même si je suis consciente qu’il y a de très bons produits faits ici, je n’ai aucun intérêt envers ceux-ci. Même les versions sans alcool ne m’attirent pas puisqu’elles contiennent souvent des trucs gazéifiés et je n’aime pas les liquides pétillants dans ma bouche.

Quand je vois le défi 28 jours sans alcool arriver, je me demande toujours à quel point celui-ci représente un vrai défi pour ceux qui y participent. Est-ce qu’ils le font pour garder un certain contrôle sur leur consommation? Pour se prouver qu’ils sont capables? Pour se motiver à réaliser quelque chose?

Je pense que toutes les raisons sont valables.

Ce défi a été créé dans le but d’amasser des fonds pour la Fondation Jean Lapointe afin de sensibiliser les adolescents aux risques liés à la consommation d’alcool. Et il est nécessaire parce que je trouve que l’alcool est encore trop glorifié dans notre société. D’ailleurs, ce n’est pas normal que la SAQ demeure ouverte en temps de pandémie, mais que les gyms doivent fermer leurs portes.

Je ne partirai pas un débat sur le sujet, parce qu’on dira que parce que je ne bois pas, je ne peux sans doute pas comprendre.

Peut-être. Mais je trouve ça aberrant quand même. Et personne ne pourra me faire changer d’idée là-dessus. Surtout pas avec quelqu’un qui aurait un petit verre dans le nez et qui essayerait de me convaincre.

Dans une société où c’est un comportement social accepté et même valorisé, pourquoi je ne me permets pas un petit verre de temps en temps diront la plupart des gens?

Tout simplement parce que je n’aime pas ça. Et surtout, que j’en ai pas besoin.

Mais si t’as décidé de le faire cette année, je te souhaite un bon mois et surtout, je te félicite d’avoir décidé d’y participer.

Selon moi, tu ne peux qu’en retirer des bienfaits.

Et être fier.ère de toi.

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