Quand je suis tombée en arrêt de travail et que j’ai vécu l’hospitalisation et tout le reste dont je vous ai parlé dans mes précédents textes, on n’a pas changé ma médication sur le coup. Ma psychiatre voulait voir mon cheminement avant.
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Ma jeunesse à Montréal Partie 2. – les années 90
Étant maintenant en banlieue, Montréal est une oasis, une ressource, où je retourne lorsque j'ai la nécessité de refaire un plein.
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Seule
J’ai eu mal. J’ai encore mal. Mais j’ai arrêté de survivre. J’ai décidé que j’allais vivre et je construirai chaque morceau de chaque journée, seule.
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Mon grand-père, cet homme si important dans ma vie
Il a eu une belle vie remplie. Il n’a jamais manqué de rien une fois adulte. Mais il a toujours été là pour sa famille.
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Dépression : les relations
J’apprends à travailler sur moi, à apprivoiser cette bête qui m’habite, mais je ne peux pas la détruire, elle fait partie de moi et je dois simplement l’apprivoiser pour la contrôler.
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Dépression : Le jugement
Avant de prononcer un mot ou lancer un regard, pensez à l’humain devant vous et dites-vous que derrière son sourire se cache un courage immense, celui d’être devant vous, de sourire et de prendre le dessus sur sa souffrance qu’il combat chaque seconde.
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Ma jeunesse à Montréal Partie 1 – les années 80
À l’heure de la récréation, je cours vers l’immense arbre qui se trouve dans le fond, près de la clôture. J’aime bien sentir ses écorces sous mes paumes. Je marche sur ses grosses racines et tourne autour de lui, en chantant des comptines. Il me fait du bien. Je ressens sa vieille âme, son vécu, je communique avec le seul bout de nature qui existe dans notre cour d’école.
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Dépression : L’accès à l’aide psychologique
Je ne comprends pas pourquoi l’aide psychologique est si difficile à obtenir. Toutes les étapes à franchir pour simplement voir un psychologue et dire : « Ça va pas. » Il y a heureusement de nombreuses lignes d’écoute et des organismes d’aide qui peuvent être le premier recours. Ne perdez pas espoir, le chemin est long, mais l’arrivée en vaut la peine.
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DÉPRESSION : Les réseaux sociaux
On m’a jugé, on m’a mis en garde, on m’a traité de plusieurs manières, mais j’ai cessé d’écouter les autres, car mon dossier médical était pour moi la seule chose qui avait du pouvoir. Mon psychologue m’a félicité à plusieurs reprises et quand ça arrivait, l’estime de soi ne faisait que prendre encore plus de place et écraser la douleur qui restait.
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La mère poule que je suis
Et pourtant, je me considère comme un être logique, comme une personne zen, qui aime la vie, qui jouit de la vie. Toujours, je suis positive, je garde le cap, je relève mes manches.