Plus d’un mois s’est maintenant écoulé depuis ma réduction mammaire. Pour ceux et celles qui auraient manqué le récit, c’est ICI, ICI et ICI.
J’ai reçu énormément de messages depuis que j’ai partagé mon histoire ici et sur mes réseaux sociaux personnels. J’étais loin de me douter que ça pourrait intéresser les femmes à ce point. J’ai d’ailleurs plusieurs d’entre elles qui ont eu recours à ses services depuis et je suis très heureuse d’avoir pu contribuer, à ma façon, à leur bien-être.
Après un mois, je me devais de partager mes impressions suite à la chirurgie et surtout faire une mise au point au niveau de la douleur et du processus de guérison en général. Premièrement, je tiens à dire que la convalescence de 3 semaines est nécessaire, particulièrement si l’on effectue un travail physique. Personnellement, je ne me serais pas vu exercer mon ancien travail d’éducatrice à la petite enfance si vite après l’opération. J’ai la chance de pouvoir exercer un emploi en télétravail la plupart du temps et ça m’a grandement aidé à laisser mon corps récupérer comme il se doit. J’avoue que j’ai apprécié de pouvoir travailler dans le confort de ma maison (et même de mon lit les jours suivants la chirurgie) et que je conseille à toutes celles qui auront recours à la chirurgie esthétique de prendre le temps nécessaire pour se remettre de l’opération.
3 semaines après l’opération, j’ai entrepris d’aider mon chum à repeindre notre salle de bain et j’ai un peu trop poussé mon corps. Puisque j’ai levé les bras à plusieurs reprises sans trop faire attention, une petite partie de mes cicatrices s’est réouverte sur chacun des seins et j’ai fait un peu d’infection. Rien de grave, mais ce fut quand même un peu désagréable pendant quelques jours. J’ai désinfecté celles-ci avec du Peroxyde, j’ai appliqué un peu de Polysporin et l’infection est disparue après quelques jours.
1 mois après mon opération, je me suis rendue au bureau du Dr. Moufarrège pour faire un suivi. Je lui ai montré mes seins, mes cicatrices et il m’a rassuré en me disant que tout était normal et que tout semblait guérir à la perfection. J’étais soulagée et contente d’apprendre ça, surtout que mes cicatrices n’étaient pas encore complètement fermées et que je ressentais encore un peu d’inconfort, surtout en fin de journée. Il m’a demandé si j’étais toujours aussi satisfaite de mes seins et je lui ai mentionné que mon seul regret était de ne pas avoir entrepris les démarches avant!
Il m’a alors dit qu’il songeait à prendre sa retraite, puisqu’il a récemment eu quelques mauvais commentaires sur Google. Suite à des appels avec des femmes en surpoids qui se sont vu refuser la chirurgie, elles ont dénoncé ce refus avec de faux témoignages sur sa page. Ça m’a outré qu’on dénonce son travail ainsi alors que la plupart des femmes ayant eu recours à ses services sont parfaitement satisfaites. La réduction mammaire couverte par la RAMQ doit répondre à certains critères, sinon toutes les femmes voudraient y avoir recours. Il est donc normal que ceux-ci soient respectés. Je comprends qu’en 2023, aborder le poids soit maintenant un sujet délicat, mais ça demeure un critère comme un autre, selon moi.
Dès mon retour chez moi, je me suis empressée d’aller écrire un commentaire positif sur Google et j’ai même mis le lien vers ma série d’articles. Je n’ai que de bons mots à dire sur le Dr. Moufarrège et j’espère qu’il continuera à changer la vie des femmes pour le mieux. Pour ma part, je trouve que c’est un excellent chirurgien et je le conseille à toutes. Je suis tellement satisfaite de ma nouvelle apparence que j’ai l’impression d’être une nouvelle femme! Je me sens mieux dans ma peau, j’ai moins mal au dos, je redécouvre le bonheur de porter des vêtements plus ajustés et surtout, je ne me sens plus gênée par ma poitrine.
Je dois maintenant laisser mes cicatrices continuer de guérir et je dois retourner le voir dans 6 mois. Je ferai peut-être une vraie dernière partie au récit de ma réduction mammaire suite à ce dernier rendez-vous, mais je me garde aussi le droit de ne pas le faire, si je juge que ce n’est pas nécessaire. Par contre, puisque j’aurai peut-être envie de vous parler de mon premier été avec de nouveaux maillots de bain, il est donc fort possible que je conclue le tout avec un dernier article.
À suivre…ou pas 😉